Pas moins de 12 sénateurs républicains – sur un total de 50- ont annoncé qu’ils s’opposaient à la ratification du résultat des élections présidentielles au Congrès mercredi. Dans des circonstances normales, cette ratification n’est qu’une formalité. Trump, cependant, refuse toujours de s’avouer vaincu, ce qui confrontent les États-Unis à une situation sans précédent.
Dans une déclaration commune, le groupe affirme que le Congrès devrait nommer in extremis ‘une commission pour enquêter sur les résultats des élections dans les États contestés’.
‘Lorsque cette commission parviendra à une conclusion, le législateur pourra alors envisager une session spéciale pour annuler les résultats. Voilà pourquoi nous avons l’intention de rejeter les résultats dans les États contestés jusqu’à ce que l’audit soit terminé’, pouvait-on lire dans la déclaration.
Parmi eux figurent les sénateurs Cruz (photo ci-dessus) du Texas, mais aussi ceux du Kennedy, de Louisiane et du Tennessee. Quatre sénateurs qui n’ont pas encore prêté serment ont également signé la déclaration. Ils sont beaucoup plus proches de Trump que le reste des élus républicains. L’un d’eux se nomme Bill Hagerty et a été ambassadeur américain au Japon jusqu’en 2019.
C’est le sénateur Josh Hawley du Missouri qui a été le premier sénateur à déclarer qu’il s’opposerait aux résultats. Selon lui, l’élection a été fortement influencée par les grandes plate-formes comme Facebook et Twitter.
Une manoeuvre sans espoir
La manœuvre des douze sénateurs est sans espoir, car en plus des 48 sénateurs démocrates, des dizaines de républicains vont également ratifier les résultats des élections. Mais il semble que les douze républicains souhaitent aller dans le sens de Trump, cela en prévision des élections partielles de 2022 et des élections présidentielles de 2024.
En parallèle, des théories conspirationnistes sur la fraude électorale continuent de circuler chez les partisans de Trump. Trump lui-même a répété plusieurs fois à l’approche des élections ‘qu’il ne pouvait perdre contre Biden que s’il y avait fraude’.
Les 12 sénateurs ne prétendent pas qu’une fraude a été commise, mais le fait que Trump pense l’inverse s’est avéré suffisant pour qu’ils réclament un nouvel audit.
Dans une déclaration, le vice-président Mike Pence a lui aussi affirmé qu’il soutenait cette initiative