La pandémie de coronavirus pourrait bien durer au moins deux ans

Selon un groupe d’experts américains, la pandémie de coronavirus devrait durer jusqu’à deux ans et ne sera pas contrôlée tant que les deux tiers de la population mondiale ne seront pas immunisés.

Ce rapport relayé par Bloomberg confirme de précédentes conclusions de scientifiques chinois. Ils estimaient que le Covid-19 ne sera finalement pas éradiqué et reviendra probablement par vagues comme la grippe.

Les résultats du Centre de recherche et de politique sur les maladies infectieuses de l’université du Minnesota ne sont pas plus réjouissantes. C’est bien normal, puisqu’elles se basent sur le même constat: le coronavirus peut contaminer sans pour autant provoquer des symptômes apparents. Ce groupe de porteurs asymptomatiques rend le contrôle absolu de la transmission très délicat, propageant le virus sans être détecté. Et plus difficile encore à contrôler que la grippe classique.

Selon le rapport des chercheurs américains, des contaminés peuvent même en être au stade le plus infectieux avant même que les symptômes n’apparaissent. La pandémie de coronavirus va donc probablement se poursuivre par vagues qui pourraient durer au-delà de 2022, selon les auteurs.

Déconfinement

Il convient donc de se demander si les stratégies de déconfinement qui sont désormais amorcées dans de nombreux pays du monde sont bien adaptées à cette nouvelle réalité. Et s’il existe une méthode qui le soit réellement.

‘Les messages de communication des risques des responsables gouvernementaux devraient intégrer le concept que cette pandémie ne sera pas terminée de sitôt’, ont en tout cas déclaré les chercheurs. ‘Et que les gens doivent être préparés à d’éventuelles résurgences périodiques de la maladie au cours des deux prochaines années.’

La solution ultime, ce serait bien entendu un vaccin au Covid-19. Si toujours plus d’entreprises se lancent dans cette course effrénée, l’élaboration d’un vaccin fiable devrait prendre plusieurs mois et ne pourrait pas être disponible avant l’année prochaine. Cela n’empêche pas certains de défier le temps et d’affirmer que leur vaccin pourrait déjà donner des résultats en ‘juin ou juillet’

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