La N-VA soutient le projet de reconnaissance de la Palestine après tout

La N-VA souhaite que la Belgique soutienne une solution à deux États avec une reconnaissance mutuelle de la Palestine et d’Israël. C’est ce qu’a déclaré la toute nouvelle présidente Valerie Van Peel. Son parti soutient ainsi les projets du président français Emmanuel Macron.


Principaux renseignements

  • La N-VA prévoit de se rallier au projet du président français Emmanuel Macron de reconnaître la Palestine. C’est ce qu’affirme la présidente Valerie Van Peel.
  • Il s’agirait d’un plan européen pour la reconnaissance d’une solution à deux États avec différentes conditions. Les détails ne seront pas révélés avant le mois de juin.
  • Avec cela, il semble qu’il y ait comme un accord sur la question palestinienne au sein du gouvernement fédéral.

Le mois dernier, le président français Emmanuel Macron a évoqué, à la surprise générale, le projet de son pays de reconnaître la Palestine. L’objectif serait que cette reconnaissance soit effective avant la conférence des Nations unies sur le conflit israélo-palestinien qui se tiendra à New York en juin prochain.

« Quand il pleut à Paris, il dégouline à Bruxelles » est depuis longtemps une expression courante et cela se voit. En effet, depuis cette déclaration de M. Macron, la question palestinienne a également dominé la politique belge. En début de semaine, par exemple, on a appris que le gouvernement travaillait sur une résolution. Celle-ci devrait également être prête pour le mois de juin.

Déclarations de De Wever

Une telle reconnaissance par la Belgique est cependant difficile, car si Les Engagés, Vooruit et cd&v sont favorables, MR et la N-VA semblent être sur les freins. Cette dernière vient d’être reconnue par Valerie Van Peel, présidente de la N-VA.

Elle répond ainsi aux déclarations de Bart De Wever. « La seule réaction humaine possible aux images de Gaza est que cela doit cesser », a déclaré le premier ministre lors d’une conférence de presse conjointe avec le premier ministre néerlandais Dick Schoof à La Haye.

Pas de tour

Ces déclarations sont quelque peu surprenantes, car M. De Wever s’est souvent prononcé en faveur d’Israël dans le passé. Pourtant, M. Van Peel nie l’existence d’un virage. « Si vous pensez que Bart n’est pas touché par les images d’enfants mourant de faim parce qu’aucune nourriture n’est autorisée, c’est que vous ne le connaissez pas. Et il n’a eu besoin de personne pour avoir cette sensibilité. Ce que nous avons toujours fait en tant que parti, c’est reconnaître la complexité du dossier et ne pas penser qu’avec quelques déclarations fortes, on peut résoudre l’affaire », a-t-elle déclaré dans l’émission De Ochtend sur Radio 1.

« Il est clair que les gens veulent envisager une solution à deux Etats, avec des conditions telles que le démantèlement du Hamas et la libération des otages », a-t-elle poursuivi. Mme Van Peel a toutefois souligné la nécessité d’un « plan soutenu en Europe ».

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