La reconnaissance ou non de la Palestine reste une question difficile au sein du gouvernement fédéral. D’ici la fin du mois, il devrait y avoir une résolution avec un « compromis soutenu ». Pour le MR, cependant, une telle reconnaissance n’est pas possible tant que le Hamas est au pouvoir en Palestine.
Principaux renseignements
- Le gouvernement fédéral prévoit de présenter une résolution sur la Palestine et Israël d’ici la fin du mois de mai.
- On saura alors si la Belgique se joindra au projet de la France de reconnaître la Palestine.
- Le MR ne le souhaite pas tant que le Hamas est au pouvoir dans ce pays.
146 des 193 États membres des Nations unies reconnaissent la Palestine. Toutefois, il n’y a pratiquement aucun pays occidental parmi eux. La Norvège, l’Espagne et l’Irlande ont rejoint cette liste il y a un an.
Un an plus tard, la France envisage également de reconnaître la Palestine. Le président français Emmanuel Macron en a parlé le mois dernier. L’objectif serait que cette reconnaissance intervienne lors de la conférence des Nations unies à New York sur le conflit israélo-palestinien en juin prochain.
Des opinions divergentes au sein du gouvernement
Lorsque l’on parle à Paris, on se tourne rapidement vers Bruxelles. Le gouvernement fédéral reçoit donc lui aussi de plus en plus de questions sur le conflit israélo-palestinien. Pour l’instant, il n’y a pas de position officielle du gouvernement. C’est d’autant plus difficile que si Les Engagés, Vooruit et cd&v y sont favorables, le MR et la N-VA freinent des quatre fers.
Le Vooruit de Conner Rousseau utilise ainsi de plus en plus clairement le mot « génocide », tandis que Georges-Louis Bouchez (MR) a récemment déclaré qu’il n’existait pas de génocide.
Une résolution en vue
Néanmoins, le gouvernement travaille actuellement à l’élaboration d’une résolution. Selon De Standaard, les discussions à ce sujet progressent bien et une résolution devrait être mise en place d’ici la fin du mois de mai. On saura alors si la Belgique se joindra à l’initiative de la France.
« Les consultations se déroulent de manière particulièrement constructive. Je suis convaincu que nous parviendrons à un compromis soutenu d’ici la fin du mois », a déclaré Axel Ronse, chef du parti N-VA.
« Il est clair que la Belgique doit participer à cette dynamique internationale. Nous ne pouvons pas rester sur la touche lorsque les choses bougent », a déclaré Yvan Verougstraete, président du parti Les Engagés.
Bouchez est toutefois clairement opposé à une éventuelle reconnaissance. Il ne veut pas reconnaître la Palestine où le Hamas est au pouvoir.
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