La Commission européenne annonce l’ouverture d’une enquête sur Apple Store et Apple Pay

L’institution a déclaré que son investigation se ferait sur 3 axes : les conditions relatives à l’intégration d’Apple Pay dans les applications mobiles et les sites sur iPhone et iPad ; la limitation de l’utilisation de la NFC de l’iPhone pour les paiements mobiles ; et des refus allégués d’accès à Apple Pay.

Tout a commencé l’an dernier suite à une plainte déposée par une entreprise suédoise de streaming, suivie d’une réclamation introduite en mars dernier,par une société de livres électroniques audio: ‘Il apparaît qu’Apple fixe les conditions de l’utilisation d’Apple Pay dans les applications et sur les sites web des commerçants.

Elle réserve également la fonctionnalité “tap and go” des iPhones à Apple Pay, déclare Margrethe Vestager. Il est important que les mesures prises par Apple ne privent pas les consommateurs des avantages qu’offrent les nouvelles technologies de paiement, notamment en matière de choix, de qualité, d’innovation et de prix compétitifs’,  a déclaré Marghrete Vestager, en charge de superviser l’enquête. 

À l’inverse d’Android, il semblerait qu’Apple Pay soit un passage incontournable pour tirer parti de la Near Field Communication (NFC) de l’iPhone, une technologie qui permet d’échanger des données entre un lecteur et n’importe quel terminal mobile compatible ou entre les terminaux eux-mêmes. Ce critère propre à Appel Pay déplaît beaucoup aux banques, puisque Apple prend une commission sur chaque transaction (0,05 % à 0,10 % selon les types de cartes et les banques) ainsi que sur chaque carte bancaire activée dans  le « Wallet » de l’iPhone.

Lancé en 2014, Apple Pay marquait  le début d’une nouvelle ère de par la diversification de l’offre de ses services sur iPhone et iPad. 

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