La Chine vise, dans un nouveau plan, la création de 55 millions d’emplois dans les villes d’ici 2025. Le géant d’Asie de l’Est, peu reconnu pour le respect des droits humains, assure aussi vouloir améliorer les droits des travailleurs et travailleuses, ainsi que la formation de la main-d’œuvre.
Le Conseil des affaires de l’État de Chine veut limiter le chômage à 5,5% de la population active. La part des salaires dans le produit intérieur brut doit aussi augmenter, l’écart entre les revenus les plus élevés et ceux les plus bas doit se réduire et l’âge moyen de la population active doit être relevé, selon cette stratégie.
Pékin veut faire de l’emploi une priorité de sa politique économique. Récemment, la Chine a tenté de réduire les inégalités au profit d’une « prospérité commune ». Les droits des travailleurs et travailleuses doivent être améliorés, essentiellement dans le secteur de la technologie où la charge de travail est considérée comme beaucoup trop élevée. La Cour suprême chinoise a d’ailleurs réprimandé vendredi le secteur en raison de ses conditions de travail.
Le pays, qui compte plus d’un milliard d’habitants et habitantes, veut s’assurer que les heures de travail soient conformes à la loi et que suffisamment de temps libre est laissé à la main-d’œuvre. La lutte contre la discrimination sur le lieu du travail va être renforcée tandis que le patronat est encouragé à être flexible pour les parents ayant de jeunes enfants. Des formations professionnelles vont aussi être proposées aux jeunes mères qui ont cessé le travail après avoir accouché.