Principaux renseignements
- La BCE prévoit un ralentissement substantiel de la croissance du commerce mondial au cours des deux prochaines années.
- Les droits de douane imposés par les États-Unis et l’incertitude de la politique commerciale internationale sont à l’origine de ce déclin anticipé.
- La BCE revoit à la baisse ses perspectives de croissance des importations mondiales, avec une projection de 3,1 pour cent pour 2025 et de 1,7 pour cent pour 2026.
La Banque centrale européenne (BCE) a lancé un avertissement vendredi, prédisant un ralentissement substantiel de la croissance du commerce mondial au cours des deux prochaines années. Les principaux moteurs de ce déclin anticipé sont les droits de douane imposés par les États-Unis et l’incertitude accrue entourant les politiques commerciales internationales.
Par rapport aux projections faites en mars, la BCE a revu à la baisse ses prévisions de croissance des importations mondiales. Pour 2025, le taux de croissance projeté est désormais de 3,1 pour cent, soit une baisse de 0,4 point de pourcentage. En ce qui concerne 2026, le taux de croissance anticipé a été réduit de 1,4 point de pourcentage, à 1,7 pour cent.
Facteurs positifs influençant l’économie de la zone euro
Cependant, au milieu de ces sombres prévisions commerciales, la BCE identifie certains facteurs positifs influençant l’économie de la zone euro. L’augmentation des dépenses publiques en matière de défense et d’infrastructure devrait soutenir la croissance à moyen terme. La banque centrale souligne également les contributions de l’augmentation des revenus réels et d’un marché du travail solide, qui permettront aux ménages d’augmenter leurs dépenses.
Combinés à l’amélioration des conditions de financement, ces facteurs devraient renforcer la résistance de l’économie de la zone euro face à d’éventuels chocs mondiaux.