Les truffes de l’océan : l’exploitation minière en haute mer peut-elle sécuriser notre approvisionnement en métaux cruciaux pour la transition ?

La transition climatique pousse les entreprises technologiques et énergétiques à investir davantage dans les « technologies vertes », telles que les voitures électriques et les panneaux solaires. Cependant, celles-ci nécessitent quantité de matières premières et de minéraux critiques. De ce fait, les entreprises étendent leurs activités minières non seulement sur terre, mais aussi sur les fonds marins. Business AM s’est entretenu avec Kris van Nijen, directeur général de Global Sea Mineral Resources (GSR).

Pourquoi est-ce important ?

Les fonds marins regorgent de matières premières précieuses utiles à la transition énergétique. Notamment le nickel, le cuivre, le cobalt et le manganèse, qui sont des éléments clés dans les véhicules électriques et les smartphones. Cependant, plusieurs chercheurs préviennent que nous allons bientôt nous heurter à une éventuelle pénurie de ces métaux, en raison de cette demande extrêmement accrue. La demande de nickel et de cobalt augmentera de 70% dans les années à venir, prévoit par exemple l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Les détails : Dans les profondeurs de la mer, le fond marin est jonché de millions de nodules polymétalliques, chacun de la taille d'une grosse pomme de terre, contenant des minéraux importants tels que le manganèse, le fer, le nickel, le cuivre et le cobalt. Des métaux cruciaux pour la transition énergétique.

  • L'exploitation minière en haute mer consiste à extraire ces nodules, également surnommées "truffes de l'océan".
    • La haute mer concerne les zones maritimes qui ne son
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