Elon Musk se moque de la chiffonnette d’Apple en proposant un « Cyber Sifflet Tesla »: c’est déjà en rupture de stock

Au mois d’octobre, Apple a mis en vente un bout de tissu à 25 euros. Une simple chiffonnette destinée au nettoyage des écrans de ses produits. Cela a suscité beaucoup de moqueries… mais ça a bien marché. Un mois et demi plus tard, Tesla reprend la formule, et fait mouche.

Vous n’avez pas pu la manquer. Il y a un bon mois, Apple lançait sa propre chiffonnette, pour pas moins de 25 euros. Les moqueries passées, il était apparu que le produit se vendait plutôt bien.

Jamais le dernier lorsqu’il s’agit de rire de la concurrence, Elon Musk a annoncé cette nuit que Tesla allait elle aussi avoir son propre gadget très peu utile, mais très cher: un sifflet. Baptisé « Tesla Cyberwhistle », ce sifflet est « un objet de collection haut de gamme fabriqué en acier inoxydable de qualité médicale avec une finition polie », peut-on lire sur le site du constructeur automobile. Il coûte 50 dollars.

Le sifflet comprend, en outre, « une fonction d’attache intégrée pour plus de polyvalence ». De bien jolis termes pour désigner, en réalité un simple trou permettant d’y passer un cordon en vue de se l’attacher au cou.

Deux blagues pour le prix d’une, dont une plutôt touchy

Sur Twitter, Elon Musk a été le premier à faire la pub de ce Cyber Sifflet. « Ne gaspillez pas votre argent pour cette stupide chiffonnette Apple, achetez plutôt notre sifflet ! », a-t-il écrit. Preuve supplémentaire (s’il en fallait encore une) qu’il s’agit bien d’une pique adressée à la marque à la pomme.

On notera que le patron de Tesla a également fait une blague un peu plus subtile (et qui risque de faire beaucoup moins rire) au sujet des lanceurs d’alerte (whistleblowers, en anglais). Ces derniers mois, la firme a fait l’objet de plusieurs plaintes de la part d’anciens employés.

Le mois dernier, une ouvrière de l’usine Tesla de Fremont (Californie) a intenté un procès à Tesla, indiquant que les femmes sont confrontées à des conditions « cauchemardesques » de harcèlement sexuel généralisé dans l’usine. Elle a déclaré qu’elle subissait « presque quotidiennement » des huées et des attouchements inappropriés.

En outre, en octobre, Tesla a été condamné à verser 137 millions de dollars à un ex-employé afro-américain de l’usine de Fremont, pour ne pas avoir empêché qu’il soit victime de moqueries à caractère racistes. Tesla a contesté le verdict, mais a dit reconnaître qu’elle n’était « pas parfaite » en 2015 et 2016, lorsque la victime travaillait pour elle.

Disponible dans le rayon « Lifestyle » de la boutique en ligne de Tesla, ce sifflet prend place aux côtés des mugs, gourdes et autres parapluies déjà proposés par l’entreprise américaine. Et, quelques heures après l’ouverture des ventes, Tesla indique que son Cyberwhistle est en rupture de stock. Ce qui n’est pas très étonnant, vu qu’il a été produit en édition limitée.

En plus de taquiner Apple (qui veut se positionner comme un rival de Tesla avec une voiture intelligente), Tesla relance un peu l’intérêt autour de son Cybertruck, le sifflet possédant un design (et un nom) similaire. A ce sujet, Elon Musk a justement fait savoir en début de semaine qu’il donnerait bientôt des nouvelles concernant le calendrier des productions et livraisons de son pickup. Pour l’instant, les premiers exemplaires sont censés être livrés pour fin 2022. Mais on n’est pas l’abri de nouveaux retards.

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