Principaux renseignements
- Le PS bruxellois refusant de coopérer avec la N-VA, le formateur bruxellois David Leisterh (MR) a dû chercher une alternative.
- Il espérait la trouver avec Ecolo. Mais ceux-ci ont délibérément opté pour l’opposition après la raclée subie lors des dernières élections.
- Par conséquent, les options pour un gouvernement bruxellois sont très limitées.
Le formateur bruxellois David Leisterh (MR) est de retour à la case départ. Ces derniers jours, il a tenté de convaincre Ecolo d’entrer dans la formation à la place du PS, mais les Verts francophones refusent. Leisterh doit donc trouver une nouvelle voie de collaboration entre le PS et la N-VA.
Qu’est-ce qui a précédé?
Après de longues négociations, Groen, Vooruit, Open Vld et la N-VA sont finalement parvenus à un accord sur la coalition néerlandophone à Bruxelles à la fin du mois de novembre. Cela a permis d’entamer les discussions avec les partenaires francophones de la coalition, à savoir le MR, le PS et Les Engagés.
Cependant, le PS s’est rapidement retiré de ces négociations en raison de son mécontentement quant à la présence de la N-VA et aux propositions incluses dans la note de négociation.
Le formateur bruxellois David Leisterh a ensuite annoncé qu’il avait « un plan ».
Ecolo refuse
Ce plan semble consister à convaincre Ecolo et Défi d’entrer dans la formation plutôt que dans le PS. Défi avait précédemment indiqué qu’il serait ouvert à cette idée sous certaines conditions, mais Ecolo a maintenant dit clairement « non » à Leisterh. C’est ce que rapporte La Libre Belgique.
Les Verts francophones ont perdu la moitié de leurs électeurs lors des élections du 9 juin et considèrent cela comme un signal pour entrer dans l’opposition.
Quelles sont les options restantes?
Les options de David Leisterh sont très limitées après le refus d’Ecolo. En effet, du côté francophone, il doit ramener le PS dans les négociations.
Du côté néerlandophone, ils veulent remplacer la N-VA par le cd&v, ce qui fournit encore une très courte majorité parmi les partis néerlandophones, mais entraîne d’autres problèmes. En effet, le cd&v (1 siège) a indiqué qu’il ne se contenterait pas du poste de commissaire du gouvernement. Par conséquent, l’Open Vld (2 sièges) pourrait également exiger davantage. Ce dernier a d’ailleurs déjà indiqué qu’il préférait gouverner avec la N-VA.
Une dernière option consiste à faire accepter par le parlement bruxellois un gouvernement sans majorité du côté néerlandophone. Cette option est théoriquement possible sur le plan juridique, mais elle risque d’ouvrir une énorme boîte de Pandore communautaire.
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