La dette publique cachée de la Banque nationale

La dette publique de la Belgique est encore un peu plus imposante qu’on ne le pensait : à la Banque nationale (BNB), il y a un gouffre financier qu’il faut effectivement compter parmi les dettes de l’Etat fédéral, a confirmé la semaine dernière le gouverneur Pierre Wunsch lors d’une audition à la Chambre

Pourquoi est-ce important ?

La Banque nationale, gardienne de la stabilité financière de notre pays, va elle-même subir des pertes énormes dans les années à venir. Cela ne semble pas propice à la confiance globale ni à la réputation de l'autorité de régulation.

Le problème : les futures pertes de la BNB, qui se chiffrent en milliards.

  • Selon son propre scénario de base, les pertes cumulées atteindront 9 milliards d'euros jusqu'en 2027 inclus. C'est un mauvais effet secondaire de la politique de taux d'intérêt radicale de la Banque centrale européenne. La BNB doit, contre toute attente, payer beaucoup plus d'intérêts aux banques commerciales qui placent temporairement leur argent chez elle.
  • Les pertes successives risquent d'épuiser se
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