Un nouveau conflit se profile au sein du gouvernement fédéral. Le président du Vooruit, Conner Rousseau, n’est pas d’accord avec l’ajustement du ministre des Finances Jan Jambon (N-VA) concernant la taxe sur les plus-values.
Principaux renseignements
- Conner Rousseau ne veut pas autoriser d’exceptions à la taxe prévue sur les plus-values.
- Le président du Vooruit menace de faire tomber le gouvernement si la taxe n’est pas mise en œuvre comme « convenu ».
- Il fait référence aux déclarations du ministre des Finances Jan Jambon (N-VA).
Lorsque le gouvernement fédéral a finalement été formé à la fin du mois de janvier, il est apparu clairement que le parcours de l’Arizona ne serait pas facile. Sur certains sujets délicats, seule une vague description avait été incluse dans l’accord de coalition.
Taxe sur la valeur ajoutée
Entre-temps, le gouvernement De Wever est entré en fonction il y a trois mois et les premiers problèmes apparaissent. Le principal point de discorde est déjà la taxe sur les plus-values. À la demande du Vooruit, elle a été incluse dans l’accord de coalition, mais des partis comme le MR et la N-VA sont beaucoup moins enthousiastes.
La définition précise de tous les détails entourant cette taxe sur les plus-values promet donc de causer beaucoup de problèmes dans un avenir proche. Ainsi, le président du Vooruit, Conner Rousseau, menace même de quitter le gouvernement si la taxe sur les plus-values ne se concrétise pas comme le souhaite son parti.
Pas d’exception
Ce faisant, M. Rousseau, s’adressant à VTM Nieuws, se réfère explicitement à une déclaration du ministre des finances Jan Jambon (N-VA). Ce dernier a annoncé la semaine dernière qu’il souhaitait une exemption pour les personnes détenant des actions depuis au moins dix ans.
« Nous avons déjà un accord à ce sujet. L’impôt sur les plus-values ne concerne que les 5 à 10 pour cent de super-riches. Et nous ne parlons toujours que d’une taxe de 10 pour cent. La majorité des gens n’ont pas d’actions. Ils paient le prix fort, jusqu’à 40, voire 50 pour cent de leurs revenus ».
« Toutes ces échappatoires ne profitent donc qu’aux super-riches. Certains partis veulent introduire toutes sortes d’exceptions, sous prétexte de sauver la classe moyenne. Mais ils ouvrent la porte à ceux qui ont un bon comptable et qui peuvent trouver des échappatoires », conclut M. Rousseau.
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