Les chiffres de la Banque Nationale de Belgique (BNB) montrent que l’économie belge a progressé de 0,1 % au dernier trimestre de 2022 par rapport au trimestre précédent. C’est une bonne nouvelle, car une contraction était attendue. Une récession semble donc évitée pour le moment.
Le danger d’une récession belge est-il passé ?
Pourquoi est-ce important ?
En raison du resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne, de l'inflation galopante et de la hausse des prix de l'énergie, on a longtemps craint que notre pays ne se dirige vers une récession. Mais ce danger parait désormais écarté.Dans l’actualité : Sur une base trimestrielle, l’économie belge a progressé de 0,1 %. Par rapport à la même période en 2021, elle avait augmenté de 1,4 %.
- Nous devons cette croissance aux secteurs des services et de la construction.
- Le secteur des services a enregistré une croissance identique à celle du trimestre précédent : 0,3%.
- Dans la construction, la croissance a été de 0,8 %.
- Par ailleurs, dans l’industrie manufacturière, la croissance a ralenti de 1 %, après avoir également diminué au troisième trimestre.
Plus de détails : Pour l’ensemble de l’année 2022, le PIB a augmenté de 3,1 %.
- La valeur ajoutée a légèrement augmenté dans l’industrie manufacturière (0,3%).
- La construction a connu une croissance de 0,1 %.
- Dans les services, l’activité économique a augmenté de 4,2 %.
Risque de récession
La croissance : Le danger de récession semble être passé.
- De nombreux économistes craignaient que l’économie belge se contracte au quatrième trimestre de 2022 et au premier trimestre de cette année, entraînant ainsi une récession. En décembre, par exemple, la BNB prévoyait une contraction de 0,1 % (pour le dernier trimestre de 2022). Il y a donc maintenant un premier signal indiquant que le danger de récession est passé.
- Dans le même temps, l’inflation baisse et les prix de l’énergie poursuivent leur décrue (en partie grâce à un hiver doux). Nous pouvons de ce fait être prudemment positifs quant à ce que l’avenir nous réserve.
- L’inflation reste cependant un facteur incertain. Elle s’atténue, mais l’inflation de base – hors alimentation, énergie et alcool – continue d’augmenter. Elle s’est établie à 8,05% en janvier contre 7,34 % en décembre et 7,16% en novembre. Dans une récente interview, Peter Vanden Houte, économiste chez ING, a mis en garde contre les effets dits de second tour.
Pendant ce temps, en Allemagne
L’économie allemande, la plus grande économie de l’Union européenne, s’est effectivement légèrement contractée au quatrième trimestre de 2022.
- Sur une base trimestrielle, elle s’est contractée de 0,2 %.
- En revanche, sur une base annuelle, le produit intérieur brut allemand a augmenté de 1,1 %.
- Il s’agit du premier trimestre de contraction pour l’Allemagne. Les dépenses de consommation, en particulier, ont diminué par rapport aux trois premiers trimestres, selon l’agence allemande de statistiques Destatis.
RVW
