Depuis lundi et l’annonce de la prise de participation d’Elon Musk dans le capital de Twitter, de nombreux partisans de Donald Trump le prient de le réintégrer la plateforme. Leurs espoirs ont été rapidement. éteints
Lundi, il a été annoncé qu’Elon Musk avait acheté une participation de 9,2% dans Twitter, faisant de lui l’actionnaire principal de l’entreprise. Le lendemain, le patron de la société, Parag Agrawal, a indiqué que l’homme le plus riche du monde entrait également dans le conseil d’administration. Dans la foulée, Musk a déclaré qu’il se réjouissait de pouvoir « apporter des améliorations significatives à Twitter dans les mois à venir ».
Immédiatement, les supporters de Donald Trump ont vu une bonne nouvelle dans cette annonce. Rappelons que le prédécesseur de Joe Biden à la Maison Blanche a vu son compte être définitivement suspendu le 8 janvier 2021, « en raison d’un risque de violence« . Une décision prise suite à l’assaut du Capitole commis par nombre de ses partisans.
Les fans de Trump ont rapidement demandé à Musk de lever le bannissement dont fait l’objet l’ancien président américain. Parmi eux, plusieurs personnalités politiques de renom. Notamment les représentants républicains Jim Banks, Lauren Boebert et la sulfureuse Marjorie Taylor Greene. L’ancien politiciens britannique Nigel Farage s’est également joint à eux.
Il faut dire que Musk a lancé fin mars un sondage auprès de ses followers, leur demandant si, selon eux, Twitter adhérait rigoureusement à la liberté d’expression, un principe « essentiel au bon fonctionnement d’une démocratie. 70% des plus de 2 millions de votants ont répondu « non ».
« Nos décision politiques ne sont pas déterminées par le CA »
Contacté par le Daily Mail, Twitter a douché les espoirs des pro-Trump.
« Twitter s’engage à faire preuve d’impartialité dans l’élaboration et l’application de ses politiques et de ses règles », a écrit l’entreprise. « Nos décisions politiques ne sont pas déterminées par le conseil d’administration ou les actionnaires, et nous n’avons pas l’intention de revenir sur nos décisions politiques. »
« Comme toujours, notre conseil d’administration joue un rôle important de conseil et d’information sur l’ensemble de nos services. Nos opérations et décisions quotidiennes sont prises par la direction et les employés de Twitter », a ajouté la société.
Voilà qui a le mérité d’être clair.
En revanche, comme nous l’écrivions hier, il n’est pas impossible qu’une des premières grandes décisions impulsées par Musk soit l’introduction d’un bouton d’édition. Il a en tout cas sondé ses followers: la majorité y sont favorables, tandis que le patron de Twitter a prévenu que conséquences de ce scrutin seraient « importantes ».
Trump sur Gettr ?
Pour rappel, Trump a lancé son propre réseau social, « Truth Social », en février. Il avait de grandes ambitions, mais force est de constater que le succès n’est pas (encore ?) au rendez-vous. En outre, après avoir connu quelques pépins techniques, l’application a vu cette semaine deux de ses cadres clés annoncer leur départ.
D’après le Washington Post, le politicien a « fulminé en privé » face à l’incapacité de sa plateforme à attirer un public important. Il envisagerait à présent de rejoindre Gettr – concurrent de Truth Social -, un réseau social qui prétend être « fondé sur les principes de la liberté d’expression. »