Le vote pour le Brexit en Grande-Bretagne, l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis, le renforcement de régimes à tendance autoritaire en Chine, Turquie et Russie, les menaces de la Corée du Nord, et les conflits sanglants au Soudan du Sud, en Syrie et au Yémen : à première vue, le monde est devenu beaucoup moins stable l’année dernière. Mais la situation est bien moins dramatique qu’elle ne le semble, indique une étude du think tank Fund for Peace (FfP).
Le vote pour le Brexit en Grande-Bretagne, l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis, le renforcement de régimes à tendance autoritaire en Chine, Turquie et Russie, les menaces de la Corée du Nord, et les conflits sanglants au Soudan du Sud, en Syrie et au Yémen : à première vue, le monde est devenu beaucoup moins stable l’année dernière. Mais la situation est bien moins dramatique qu’elle ne le semble, indique une étude du think tank Fund for Peace (FfP).
Il évalue un « indice de fragilité mondiale » pour chaque pays, allant de 0 à 120, en combinant 3 indicateurs de 178 pays :
- Une étude des articles de presse en anglais évocateurs d’une fragilité de ces pays ;
- Des données chiffrées d’institutions internationales comme le FMI et la Banque Mondiale ;
- Une vérification des experts pour s’assurer que le score de chaque pays est cohérent.
La Finlande apparaît comme le pays qui aura été le plus stable l’année dernière, suivie par la Norvège, la Suisse, le Danemark et la Suède. La Belgique est à la seizième place.
Les pays les plus vulnérables du monde sont le Soudan du Sud, suivi de la Somalie, la République centrafricaine, le Yémen et le Soudan.
Peu de changements
Au final, on a enregistré peu de changements. Mais les résultats dissimulent parfois de fortes évolutions régionales. Une plus grande stabilité a ainsi été observée en Asie et au sein de l’Union européenne, mais en contrepartie, l’Amérique du Sud et l’Afrique sub-saharienne ont augmenté leur vulnérabilité.
Le rapport montre que le pays dont la situation s’est le plus détériorée l’année dernière est l’Ethiopie. Ce pays est frappé par une grave sécheresse, et le partage des surfaces de pâturage pour le bétail a fait surgir des conflits.
De façon remarquable, le rapport conclut aussi que la situation s’est dégradée deux fois plus rapidement au Brésil l’année dernière qu’au Venezuela.
De l’autre côté du spectre, c’est Cuba qui a enregistré les plus grands progrès.