Si vous répondez positivement à 4 de ces 7 questions, vous êtes un esclave du travail

Beaucoup de personnes disent d’elles-mêmes, non sans une certaine fierté, qu’elles sont des « workaholics » c’est-à-dire des bourreaux ou esclaves du travail. Rester de longues journées au bureau fait partie d’une culture moderne et est considéré comme une caractéristique des personnes qui réussissent. Mais derrière cette façade de dépendance au travail se cache aussi un danger.

Le « workaholisme » se définit comme suit :

« être extrêmement angoissé à propos de son travail, être pris d’un besoin fort et incontrôlable de travailler et mettre tant d’énergie dans le travail que la santé et la vie privée en souffrent »

L’addiction au travail est de plus en plus souvent vue dans les milieux scientifiques comme une maladie grave. D’une étude norvégienne de l’Université de Bergen, il ressort que la Scandinavie, une région qui est connue pour ses bonnes conditions de travail et sa sécurité sociale, compte, selon les estimations, 8% de personnes présentant une addiction au travail, presqu’une personne sur dix donc, un chiffre inquiétant. Bien qu’aucun chiffre précis ne soit pas disponible, on admet que la prévalence du « workaholisme » est encore plus élevée dans les pays ayant une politique sociale moins développée.

L’enquête norvégienne a demandé à 1000 personnes de donner une note allant de 1 à 5 à 7 questions différentes concernant le stress lié au travail. Les questions se basaient sur l’Echelle d’addiction au travail de Bergen.

Attribuer une note élevée (4 ou 5) à 4 des 7 items est le signe d’une addiction au travail. Celui qui se retrouve dans plusieurs de ces cas, a intérêt de mettre un certain frein à son implication dans le  travail.

Les 7 questions sont les suivants :

1. Pensez-vous parfois à la manière d’avoir plus de temps libre pour travailler?

2. Consacrez-vous plus de temps au travail que vous ne l’aviez prévu?

3. Avez-vous déjà travaillé pour effacer des sentiments de culpabilité, de dépression ou d’angoisse?

4. Vous a-t-on déjà conseillé de travailler moins sans que vous en teniez compte?

5. Quand vous ne pouvez pas travailler, vous sentez-vous stressé?

6. Donnez-vous la priorité à votre travail au détriment de vos hobbys, de vos loisirs et/ou du sport?

7. Avez-vous déjà travaillé tellement que cela a eu une influence négative sur votre santé?

Le problème semble apparaître parce que les gens ne semblent pas se prendre eux-mêmes au sérieux. Ils ne semblent pas considérer l’addiction au travail comme un problème qui nécessite un traitement. Nous trouvons normal que quelqu’un consacre 8 heures par jour au travail alors que nous n’acceptons pas qu’une personne s’adonne à ses loisirs pendant 8 heures.

Des thérapies et d’autres programmes en 12 étapes peuvent aider les esclaves du travail, mais jusqu’aujourd’hui, il n’existe aucune étude scientifique qui indiquerait quels traitements sont les plus efficaces.

 

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