Septembre risque d’être ‘catastrophique’ pour Brussels Airlines à cause des zones rouges

Brussels Airlines espérait atteindre 40% de sa capacité d’avant-crise à la fin septembre. La compagnie aérienne n’en dépasse toutefois pas le quart pour le moment et plafonne à 23%, s’inquiète son patron Dieter Vranckx samedi dans L’Echo. Après un ‘bon été’, ce mois s’avère en effet ‘catastrophique’ pour la fréquentation en raison de la multiplication des zones rouges. ‘La mise en quarantaine est une mesure trop radicale’, estime-t-il en outre dans La Libre Belgique.

En juillet, les avions étaient encore remplis à 60%, avant un mois d’août plus compliqué à cause des changements de couleurs, dont les effets négatifs se font encore plus ressentir en septembre.

‘Il y a six semaines, on avait prévu d’augmenter la capacité en octobre et novembre de 35 à 40% et puis de 40 à 45%. Six semaines plus tard, on doit à nouveau réduire la capacité, car on n’arrive plus à remplir les avions’, explique Dieter Vranckx dans L’Echo.

Si les chiffres de septembre se maintiennent, Brussels Airlines devra augmenter le chômage technique en son sein, prévient-il.

‘Il est clair que le système actuel ne pousse pas les gens à voyager. Selon nous, la mise en quarantaine des voyageurs revenant de certains pays à leur retour en Belgique est une mesure trop radicale. On respecte la décision du gouvernement, on suit les règles mais cela bloque les gens à la maison et casse toute envie de voyage qu’il soit d’affaires ou de loisirs’, déplore le patron dans La Libre.

Restructuration en cours

L’entreprise avait lancé une restructuration l’an dernier. Elle a été suivie d’une seconde en mai dernier, à la suite de la crise du coronavirus, qui prévoit le départ d’un quart du personnel (soit environ 1.000 personnes) et la réduction de la flotte de la compagnie.

‘La restructuration qu’on avait prévu avant la crise de faire en trois ans va devoir être réalisée en trois mois, car on n’a pas le luxe d’attendre. Le but est d’être à 95% restructuré dès décembre 2020’, ambitionne le CEO, en ce compris la réduction de la taille de la compagnie et le départ de 700 équivalents temps-plein, dont 60 se feront par licenciements secs.

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