Principaux renseignements
- Environ 36 milliards d’euros ont été détournés de l’État allemand par le biais de remboursements fiscaux abusifs.
- La gestion de la situation par Scholz a porté atteinte à sa réputation, entraînant l’effondrement de son gouvernement de coalition et l’annonce d’élections en février.
- L’enquête se concentre sur les transactions de Scholz avec HSH Nordbank, une banque impliquée dans le système de fraude.
Contexte
Le chancelier allemand Olaf Scholz fait l’objet d’un examen minutieux en raison de son implication présumée dans le plus grand scandale de fraude fiscale du pays. Ce scandale porte sur environ 36 milliards d’euros détournés de l’État allemand par le biais de remboursements fiscaux indus.
L’enquête et ses retombées
La gestion de la situation par Scholz a considérablement nui à sa réputation, ce qui s’est traduit par l’effondrement récent de son gouvernement de coalition et l’annonce d’élections en février qui devraient être très disputées pour son parti social-démocrate. Il comparaîtra pour la troisième fois devant une commission d’enquête parlementaire afin de répondre aux préoccupations concernant une éventuelle ingérence politique dans les poursuites engagées contre les personnes impliquées.
L’objectif de l’enquête
L’enquête se concentre sur les relations de Scholz avec HSH Nordbank, une banque impliquée dans le système de fraude. En 2014, à la suite d’un examen de ses transactions entre 2008 et 2011, HSH Nordbank a versé environ 126 millions d’euros aux autorités fiscales.
Questions autour l’action de Scholz
Bien que Scholz ne soit pas accusé d’avoir personnellement commis une fraude, des questions subsistent quant à sa connaissance de la situation alors qu’il était maire de Hambourg et quant à savoir s’il a pris des mesures suffisantes pour répondre aux allégations concernant HSH Nordbank. L’enquête vise à déterminer l’étendue de ses connaissances et toute influence potentielle qu’il aurait pu exercer.
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