Le jour de la fête de l’Iris à Bruxelles, le premier ministre bruxellois Rudi Vervoort (PS) a fait une nouvelle déclaration. Cela fait presque 11 mois qu’il dirige un gouvernement en affaires courantes et ses options sont donc très limitées. Cela entraîne de nombreuses difficultés, même si Vervoort estime que la situation n’est pas catastrophique.
Principaux renseignements
- Le Premier ministre bruxellois Rudi Vervoort (PS) est à la tête d’un gouvernement démissionnaire à Bruxelles depuis près de 11 mois.
- Il doit donc faire face à une situation financière difficile et très contraignante.
- Pourtant, Vervoort estime que la situation actuelle n’est « pas catastrophique ».
Après presque 11 mois sans gouvernement, il n’y a toujours pas de solution en vue à Bruxelles. La célébration des 36 ans de la Région de Bruxelles-Capitale se déroule donc avec une certaine retenue.
Dans une interview accordée au Soir, Rudi Vervoort commente cette situation exceptionnelle. Il y déclare qu’il ne s’attendait pas lui-même à ce que le gouvernement doive rester en place aussi longtemps.
Budget
Le gouvernement actuel n’ayant pas de majorité, il ne peut pas établir un nouveau budget. Le gouvernement démissionnaire travaille donc avec des douzièmes provisoires. Il s’agit d’un système qui permet de dépenser chaque mois un douzième du budget de l’année précédente. Mme Vervoort souligne les difficultés de ce système.
« Il y a une réalité budgétaire à un moment donné. Le problème, c’est que mon gouvernement n’a plus de majorité au parlement. Cela crée régulièrement des tensions », explique-t-il. »
« Une forme de relégation »
Rudi Vervoort estime toutefois que la situation à Bruxelles n’est « pas catastrophique » mais « compliquée ». Même une dégradation de la note de crédit par l’agence de notation Standard & Poor’s ne serait pas catastrophique, selon le premier ministre.
En revanche, il voit une menace bien plus grande pour la région bruxelloise. « Il y a une forme de dégradation de la région bruxelloise. Non seulement sur le plan financier, mais aussi sur le plan politique. Dans le nord du pays, on ne voit pas cette région comme une vraie région, mais comme une ville de Flandre », conclut-il.
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