Poutine règle ses comptes avec l’Occident et s’entoure de collègues dictateurs et de membres des taliban

Le dictateur russe Vladimir Poutine a réglé ses comptes avec l’Occident lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg. Poutine a rendu l’Union européenne et les États-Unis responsables de l’inflation élevée, du chaos dans les chaînes d’approvisionnement mondiales et de la menace de la faim dans le monde. Selon l’autocrate, ces pays ont mené des politiques financières et économiques irresponsables ces dernières années.

Poutine a été soutenu par les autres participants au forum. Les ministres, les conseillers présidentiels, les députés et les hommes d’affaires russes ont agi comme si le méchant Occident avait, sans crier gare, imposé les sanctions les plus strictes à la Russie. Ce ne sont pas les Russes, mais eux qui ont mis l’économie mondiale sens dessus dessous.

Tout va bien en Russie

Il y a eu à peine un mot sur l’invasion de l’Ukraine orchestrée par la Russie. Ceux qui ont écouté Poutine ont eu l’impression que tout allait bien en Russie. Selon Poutine, son pays dispose de toutes les conditions pour un avenir réussi. Tant qu’il s’appuie sur sa propre force.

Poutine a rejeté tout lien entre la crise et la guerre en Ukraine. Il a salué la robustesse de l’économie russe. Il a dénoncé l’Occident comme le coupable de tout le mal dans le monde.

Les opportunités que les entreprises russes peuvent saisir sur un marché qui a été dominé par les importations ont été mentionnées à maintes reprises. Selon Maxim Oreshkin, conseiller économique de Poutine, il suffit de refuser aux marques étrangères l’accès au marché russe.

Loukachenko, les taliban et Cie

Un participant notable à la conférence était Jamal Nasir Garwalas, un représentant des taliban. Cette organisation est toutefois enregistrée comme organisation terroriste en Russie. Le dictateur biélorusse Loukachenko et les dirigeants d’un certain nombre de républiques séparatistes étaient également présents.

Certains observateurs n’ont pu s’empêcher de voir dans leur présence le symbole amer de la nouvelle réalité russe. Ceci en période de sanctions occidentales de grande envergure. Toutefois, les organisateurs se sont empressés de souligner le nombre d’invités étrangers de marque qui ont participé à la 25e édition du Forum, malgré l’absence des hauts responsables occidentaux.

(CP)

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