Poutine va-t-il bientôt appeler un demi-million de nouveaux conscrits ?

Le dictateur russe Vladimir Poutine aurait l’intention d’ordonner un nouveau cycle de mobilisation le 15 janvier, selon des sources des services de renseignement ukrainiens. Au total, 500.000 nouveaux soldats seraient préparés à la guerre.

Pourquoi est-ce important ?

Malgré le cessez-le-feu annoncé par Poutine pendant le Noël orthodoxe des 6 et 7 janvier, les armes des deux côtés du front ne se sont pas tues. La Russie, en plus d'un nombre élevé de victimes et de pertes matérielles, fait peu de progrès.

L’actualité : Poutine mobiliserait un demi-million de Russes. Cette fois, les conscrits ne viendraient pas seulement de la campagne.

  • Selon Andrii Cherniak, un officier du service de renseignement militaire ukrainien HUR, Poutine veut mobiliser à nouveau les Russes pour sa machine de guerre d’ici le 15 janvier. Cette fois, les résidents des grandes villes seront également appelés ; lors de la précédente mobilisation, les résidents des régions éloignées et des zones rurales ont principalement été appelés. Cela a permis à Poutine de maintenir les protestations potentielles qui en résulteraient loin de Moscou.

Les conséquences : La mobilisation aura-t-elle des conséquences graves ?

  • Pas plus tard qu’en décembre, Poutine a indiqué qu’une mobilisation était hors de question. Seuls 150.000 soldats de la vague précédente ont déjà été envoyés au front ; l’autre moitié se trouve dans des bases militaires pour leur formation.
  • Le simple fait d’appeler 500.000 recrues supplémentaires semble donc offrir peu de répit, du moins à court terme. Les conscrits seront également transférés dans des camps pour recevoir leur formation. La question se pose de savoir si la Russie a encore suffisamment de soldats expérimentés dans ces camps pour former les nouvelles recrues.
  • Après la première vague de mobilisation, de nombreux réservistes ont été envoyés sur le terrain avec seulement une semaine de formation. Quoi qu’il en soit, c’est bien trop peu pour apprendre à travailler et à faire la guerre. De plus, il s’agissait toujours de soldats qui avaient déjà servi dans l’armée, ou qui étaient répertoriés comme réservistes. Ils avaient donc déjà une certaine expérience du combat. Cependant, il est vite apparu que plusieurs d’entre eux étaient simplement affectés à une discipline complètement différente.

(JM)

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