David Leisterh, chef de file du MR à Bruxelles, a souligné à nouveau ce week-end qu’il souhaite intégrer la N-VA dans le gouvernement bruxellois. La présence de ce parti suscite des tensions depuis des mois chez d’autres partenaires potentiels de la coalition, mais selon Leisterh, elle est nécessaire.
Principaux renseignements
- Le MR de David Leisterh n’a pas l’intention d’abandonner la N-VA lors des négociations gouvernementales bruxelloises.
- Leisterh estime qu’il est nécessaire d’intégrer le parti du premier ministre dans le gouvernement bruxellois pour pouvoir gouverner efficacement.
- Le PS et Ecolo opposent toutefois leur veto à la présence de la N-VA.
Bruxelles est sans véritable gouvernement depuis plus de dix mois – soit plus de 300 jours. Les problèmes dans la capitale s’accumulent donc de plus en plus, tandis que le gouvernement en affaires courantes ne dispose que de moyens limités pour y remédier. Entre-temps, un budget est urgemment nécessaire pour éviter que les agences de notation ne pénalisent davantage Bruxelles, augmentant ainsi la dette.
Pourtant, aucune solution n’est encore en vue. La présence de la N-VA du côté néerlandophone entraîne un veto du PS et d’Ecolo, qui pourraient finalement ne pas opter pour l’opposition. Les libéraux des deux groupes linguistiques, quant à eux, souhaitent justement inclure la N-VA.
Collaborer
David Leisterh (MR) a réitéré ce dernier point ce week-end sur la radio BX1. « La N-VA est le plus grand parti en Flandre. Il n’est pas facile de gouverner sans le parti du premier ministre », affirme-t-il clairement. Leisterh craint qu’au cours des prochaines années, la collaboration avec le gouvernement fédéral – notamment sur la zone de police unifiée à Bruxelles – soit trop importante pour pouvoir exclure la N-VA.
Leisterh continue d’espérer avoir un gouvernement bruxellois avant la Fête de l’Iris du dimanche 4 mai, bien que cela semble de plus en plus irréaliste. « Si ça se débloque, ça peut aller vite », dit-il à ce sujet.