En difficulté par rapport aux mastodontes Google et Microsoft, Meta met les bouchées doubles pour prouver qu’il est un acteur sérieux en matière d’intelligence artificielle.
L’actualité : le géant des réseaux sociaux a annoncé travailler sur ses propres puces de silicium destinées à l’aider dans ses tâches d’intelligence artificielle et de traitement vidéo.
- Cette annonce a été faite durant un évènement dédié à la présentation des projets d’investissement de Meta en matière d’infrastructures techniques de l’IA.
Le détail : Meta a dévoilé deux types de puces. L’une alimentera des tâches liées au métavers, alors que l’autre se destine avant tout à l’IA générative.
- Le Meta Scalable Video Processor (MSVP) sera utile pour traiter et transmettre la vidéo aux utilisateurs tout en réduisant les besoins en énergie, a indiqué le vice-président de l’infrastructure de l’entreprise, Alexis Bjorlin, à CNBC.
- La seconde, appelée Meta Training and Inference Accelerator (MTIA), est destinée à diverses tâches spécifiques à l’IA, notamment générative.
- Elle sera également utile pour alimenter certains algorithmes de recommandations de Meta pour afficher du contenu et des publicités dans les fils d’actualité.
À noter : Meta s’est tourné vers le spécialiste mondial TSMC pour l’aider à fabriquer ses puces.
- Ce dernier a d’ailleurs confié que le géant des réseaux sociaux avait une « feuille de route multigénérationnelle ».
- Meta prévoit donc de développer plusieurs générations de puces.
Toujours plus d’IA
- Le fait que Meta se lance dans la conception et la construction de ses propres puces n’est pas anodin.
- Cela montre une fois de plus que Meta cherche à devenir un acteur de taille du secteur et ainsi à se confronter à des mastodontes tels que Google et Microsoft.
- Et cela semble se faire, dans une certaine mesure, au détriment du métavers, censé être la nouvelle priorité du groupe.
- Une réorientation qui n’est pas pour déplaire aux investisseurs, aidée par les efforts faits par l’entreprise pour réduire ses dépenses.
- Meta assure d’ailleurs que si ce nouveau projet est coûteux, les bénéfices en matière de performances justifieront l’investissement.
En parallèle : le PDG de l’entreprise, Mark Zuckerberg, a fait part de plusieurs bonnes nouvelles en matière d’IA, assurant que ses puces fonctionneront avec son logiciel PyTorch – l’un des outils parmi les plus populaires pour développer des applications d’IA –, qu’un assistant de codage génératif alimenté par l’IA à destination des entreprises avait également été développé et que la phase finale de son supercalculateur Research SuperCluster était terminée.