L’Indonésie autorise la castration chimique des pédophiles

La semaine dernière, en Indonésie, le parlement a approuvé une loi qui permet de castrer chimiquement les pédophiles qui se sont rendus coupables d’abus sexuels sur mineurs.

Le président indonésien Joko Widodo a expliqué que c’était « la solution pour éradiquer le problème de la pédophilie dans le monde », rapporte la BBC. La nouvelle loi prévoit également des peines sévères de prison et même la peine de mort selon la gravité des faits commis.

Le traitement consiste en l’injection d’hormones féminines qui diminuent les pulsions de l’individu. Cependant, l’efficacité de cette procédure n’est pas prouvée et que l’effet est réversible une fois que le traitement est arrêté.

En pratique, la médication a une bonne influence sur le système endocrinien, mais l’effet sur les dispositions mentales et le comportement n’est pas assez fort.

Les juges belges ne peuvent pas infliger la castration chimique comme peine

La castration chimique existe déjà dans certains pays, comme la Pologne, la Corée du Sud, la Russie et une série d’Etats américains. Dans le droit belge, la castration chimique ne peut pas être infligée comme peine. Le délinquant sexuel peut proposer lui-même cette mesure afin d’obtenir une suspension du prononcé, de meilleures conditions de probation, une peine plus légère ou une peine sans privation de liberté.

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