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Les ventes mondiales de vin chutent à leur niveau le plus bas depuis 1961


Principaux renseignements

  • Les ventes mondiales de vin ont atteint leur niveau le plus bas depuis 1961, avec une baisse de 3,3 pour cent par rapport à l’année précédente.
  • Cette baisse a été attribuée aux préoccupations croissantes en matière de santé, aux défis économiques et aux droits de douane potentiels imposés par le gouvernement américain.
  • La production s’est également effondrée, chutant de 4,8 pour cent pour atteindre 225,8 millions d’hectolitres, ce qui représente un niveau historiquement bas depuis plus de six décennies.

Les ventes mondiales de vin ont connu une baisse significative en 2024, atteignant leur point le plus bas depuis 1961, selon l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). Cette tendance à la baisse, qui se reflète à la fois dans les chiffres de la consommation et de la production sur la quasi-totalité des marchés, a suscité des inquiétudes quant aux changements durables des habitudes de consommation. Le rapport de l’OIV, basé sur des données gouvernementales, révèle une baisse des ventes de 3,3 pour cent par rapport à l’année précédente, soit un total de 214,2 millions d’hectolitres vendus. Ce chiffre est le plus bas depuis 1961, année où les ventes s’élevaient à 213,6 millions d’hectolitres.

  • La production a également chuté, de 4,8 pour cent, pour atteindre 225,8 millions d’hectolitres, ce qui représente un niveau historiquement bas depuis plus de six décennies.

Facteurs contribuant à la baisse

Les consommateurs sont aujourd’hui confrontés à une augmentation d’environ 30 pour cent du prix du vin par rapport à 2019-20, alors que la consommation globale a diminué de 12 pour cent au cours de cette période. En particulier, les États-Unis, le plus grand marché du vin au monde, ont enregistré une baisse de 5,8 pour cent de la consommation, qui s’est établie à 33,3 millions d’hectolitres. Experts ont prévenu que d’éventuels droits de douane imposés par le gouvernement américain pourraient déstabiliser davantage le secteur.

Les ventes en Chine restent inférieures aux niveaux d’avant la pandémie. En Europe, qui représente près de la moitié des ventes mondiales de vin, la consommation a chuté de 2,8 pour cent. La France, l’un des principaux producteurs, a vu sa consommation de vin diminuer de 3,6 pour cent. L’Espagne et le Portugal font figure d’exceptions avec de légères augmentations de la consommation.

Conditions météorologiques

Les difficultés de production ont été aggravées par des phénomènes météorologiques extrêmes tels que des précipitations excessives dans certaines régions et des sécheresses dans d’autres. L’Italie est devenue le premier producteur mondial avec 44 millions d’hectolitres, tandis que la production de la France a chuté de 23 pour cent pour atteindre 36,1 millions d’hectolitres, son niveau le plus bas depuis 1957. La position de l’Italie en tant que premier exportateur de vin a été renforcée par la popularité croissante des vins mousseux tels que le prosecco. L’Espagne a produit 31 millions d’hectolitres, tandis que la production américaine a chuté de 17,2 pour cent pour atteindre 21,1 millions d’hectolitres, en grande partie à cause des fortes vagues de chaleur.

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