L’équipe de l’OMS à Wuhan : ‘Le virus a plus que probablement une origine animale’

Après 4 semaines d’enquête, les 13 experts de l’OMS rendent un premier verdict ce mardi. Ils ont été chargés de trouver l’origine exacte du SRAS-cov-2. Le chef d’équipe Peter Ben Embarek fait le point dans une conférence de presse.

LIVE | Conférence de presse

  • ‘L’équipe peut maintenant déterminer avec une certitude raisonnable que le virus provenait effectivement d’animaux. Le virus a donc une origine zoonotique.’
  • Sur l’incident de laboratoire : ‘Il est extrêmement peu probable que ce soit l’origine du virus. C’est pourquoi nous ne privilégierons pas cette piste dans nos futures recherches.’
  • ‘Le coronavirus ressemble le plus aux virus qui sont portés régulièrement chez les chauves-souris et les pangolins. Cependant, il n’y a aucune preuve qui montre que le SRAS-cov-2 est originaire de ces animaux.’
  • ‘Le virus ressemble également aux virus trouvés chez les félins et les visons. Une autre espèce animale peut donc être responsable. Des recherches supplémentaires doivent être effectuées à ce sujet.’
  • ‘Nous avons trouvé pourquoi le virus s’est répandu si rapidement en décembre. Le virus était déjà présent en dehors du marché de Wuhan.’
  • ‘Le virus était probablement présent dans d’autres régions de la Chine avant l’épidémie de Wuhan, mais cela n’a pas été remarqué. Selon une étude, il a fallu plusieurs semaines pour que le virus soit repéré à Wuhan.’
  • ‘Nos données pourront être utilisées pour déterminer si le virus était également présent en dehors de Chine fin 2019. Des recherches devront également être menées dans d’autres pays.’
  • ‘Nous devons encore explorer les espèces animales dans les environs de Wuhan. Notamment au niveau des fermes.’
  • ‘Nous devons étudier de plus près la chaine du froid et comment le virus à pu se répandre dans ces conditions.’

Un rapport plus complet sera délivré dans les prochains jours. Le chef de l’équipe de scientifiques de l’OMS insiste sur le fait que les recherches ne font que commencer. Beaucoup est encore à faire.

Lire aussi:

La visite de l’OMS à Wuhan: une farce ou une vérification basée sur les faits ?

Plus