L’enthousiasme des marchés boursiers après la hausse des taux de la Fed s’avère de courte durée : le Nasdaq est en chute libre

Après que la Réserve fédérale américaine a relevé ses taux d’intérêt de 50 points de base mercredi, les bourses ont d’abord réagi avec optimisme. Cet enthousiasme s’est toutefois avéré de courte durée : les différentes bourses américaines ont à nouveau dégringolé, le Nasdaq ayant même chuté de plus de 5%.

Mercredi a été un jour marquant pour les bourses. Après que Jerome Powell, le président de la Fed, a annoncé qu’il allait augmenter les taux d’intérêt de 0,5 point de pour cent, soit la plus forte hausse de taux de la Fed en 22 ans, différentes bourses américaines ont augmenté :

  • L’indice S&P 500 a augmenté de 3%, à 4.300, soit : 23 points.
  • L’indice Dow Jones a enregistré un gain de 2,8%, passant à 34.060,99 points.
  • Le Nasdaq, qui reprend principalement des actions de sociétés technologiques, a clôturé en hausse de 3,2%, à 12.964,86 points.

Toutefois, les gains réalisés ont disparu comme neige au soleil un jour plus tard : le Dow Jones perd 3% à la clôture ce jeudi, le S&P 500 observe une perte de près de 4,5%. Et le Nasdaq, qui était sorti vainqueur mercredi, a perdu près de 6%.

La faute du Covid ?

En avril également, le marché boursier, où se négocient les actions de Tesla, Apple ou Amazon, était en mauvaise posture : la bourse a enregistré une perte de pas moins de 13,3% en un mois, ce qui en fait le pire mois depuis le krach boursier de 2008.

Plusieurs grandes entreprises dont les actions sont négociées en bourse ont connu un premier trimestre difficile. Si Apple a réalisé un chiffre d’affaires supérieur à celui de la même période de l’année dernière, elle a dû reconnaître que l’avenir ne s’annonçait pas si rose : en raison de la politique du « zéro-covid » en Chine, qui fait que certaines usines ne produisent rien ou très peu, sa chaîne d’approvisionnement stagne.

Amazon, qui a connu la plus faible croissance de ses ventes au cours du même trimestre, a également cité le coronavirus comme l’un des principaux responsables. Pendant la pandémie de coronavirus, l’entreprise s’est développée de manière agressive, encouragée par les nombreuses commandes en ligne. Toutefois, maintenant que la demande de vente au détail en ligne est à nouveau en baisse, l’entreprise se retrouve avec des entrepôts vides et de nombreux employés sont contraints de se tourner les pouces.

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