Le moteur d’Harley-Davidson tousse, à nouveau…

Le constructeur américain de motos Harley-Davidson va supprimer 700 emplois. Le directeur financier est également remplacé. Ces interventions devraient aider l’entreprise à retrouver le droit chemin. C’est en tout cas ce qu’avance la nouvelle direction.

Harley-Davidson estime que 500 employés quitteront l’entreprise dès cette année. La réorganisation devrait coûter 50 millions de dollars, dont la majorité sera comptabilisée au deuxième trimestre. Selon LinkedIn, le groupe emploie actuellement plus de 8.000 personnes.

Avec ce plan de restructuration, « The Rewire », l’entreprise souhaite « ajuster l’organisation, la structure des coûts et le modèle opérationnel pour devenir moins complexe et plus efficace ». Cela devrait préparer Harley-Davidson à «la stabilité et le succès». Un refrain bien connu.

Clientèle vieillissante

Il s’agit d’une énième relance pour l’entreprise. Le constructeur de motos a en fait dû faire face au vieillissement de la population ces dernières années. Les plus jeunes amateurs de motos américaines optent pour des marques moins chères telles que Victory ou Indian. En outre, la société a souffert ces dernières années de prix d’achat plus élevés pour l’acier et l’aluminium en raison des droits à l’importation. Et des guerres commerciales que mène le président un peu partout sur la planète.

La société avait précédemment annoncé la perte de 140 emplois dans ses usines des États du Wisconsin et de Pennsylvanie. Une coupure de l’emploi rendue nécessaire par la crise du coronavirus.

Changement dans la hiérarchie

Le directeur financier John Olin, qui travaille chez le motoriste depuis 17 ans, a démissionné. Il est remplacé par Darrell Thomas. Ces interventions sont venues du tout nouveau PDG Jochen Zeitz, qui a pris la direction du groupe en mai. Ce dernier a été directeur de la marque de chaussures de sport Puma.

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