La ministre de la Justice Annelies Verlinden (CD&V) et le ministre de l’Intérieur Bernard Quintin (MR) se sont concertés ce matin à la suite d’une nouvelle fusillade à Anderlecht cette semaine. Il a été décidé que des policiers supplémentaires seraient présents dans le métro. En outre, Quintin a également insisté sur l’unification des zones de police bruxelloises.
Principaux renseignements
- Après une nouvelle fusillade à Anderlecht, il y a eu pour la première fois un décès. Il s’agit d’un homme actif dans le milieu de la drogue.
- La ministre de la Justice Annelies Verlinden (CD&V) et le ministre de l’Intérieur Bernard Quintin (MR) se sont concertés vendredi matin suite à ces incidents répétés.
- Quintin a ensuite insisté sur l’importance d’une zone de police unifiée à Bruxelles. Cette mesure figure dans l’accord de coalition, mais se heurte à une forte résistance de la part des bourgmestres bruxellois.
Anderlecht a été secoué hier soir par une nouvelle fusillade, un nouvel incident depuis le début de la semaine. Cette fusillade, à Peterbos cette fois, a également fait un premier mort. On peut supposer que cette fusillade est liée aux fusillades précédentes et que cette fois encore, elle est liée au milieu de la drogue. Il s’agirait d’une lutte de territoire entre différents gangs. Le procureur Julien Moinil l’a confirmé à la RTBF. La victime était également active dans le trafic de drogue.
Plus de bleu
Pour éviter que l’affaire ne dégénère, la ministre de la Justice Annelies Verlinden (cd&v) et le ministre de l’Intérieur Bernard Quintin (MR) se sont concertés vendredi matin. Il a notamment été décidé d’assurer plus de bleu dans le métro bruxellois. En effet, les incidents précédents ont eu lieu à la station de métro Clemenceau.
Fusion des zones de police
Lors de la conférence de presse qui a suivi cette concertation, Quintin a également rappelé l’importance de la fusion des zones de police bruxelloises. Cette fusion est prévue dans l’accord de coalition, mais elle se heurte à de nombreuses résistances à Bruxelles. C’est même l’une des raisons pour lesquelles le PS ne veut pas s’associer à la N-VA à Bruxelles.
« Cela figure dans l’accord de gouvernement et nous allons le faire. Et nous devons aller vite. Nous devons rassembler tout le monde autour de la table. La criminalité évolue, donc nous devons évoluer aussi. Il n’y a qu’un seul objectif : assurer la sécurité de nos citoyens. Nous allons le faire ensemble.
La zone unifiée n’est pas un simple ‘gadget’ dans ce cadre. L’objectif est de libérer des moyens. Il ne s’agit pas de retirer des compétences, mais bien d’une question d’efficacité. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons répondre à la demande de sécurité », a déclaré Quintin à VRT NWS.
Coopération temporaire
Il existe actuellement six zones de police bruxelloises, sans concertation depuis deux ans, selon les experts. Une fusion est donc évidente, selon beaucoup. Mais les bourgmestres des 19 communes bruxelloises n’y sont pas favorables. Ils ont décidé de passer à l’unité de commandement en réponse aux récentes violences. Ils veulent ainsi prouver que le système des différentes zones de police est viable.
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