Le ministre de la Mobilité Jean-Luc Crucke (Les Engagés) appelle les grévistes des chemins de fer à venir à la table des négociations

Une grève de neuf jours débutera ce soir dans les chemins de fer. C’est la première des nombreuses actions qui seront menées par les syndicats dans les mois à venir. Le ministre de la Mobilité Jean-Luc Crucke (Les Engagés) critique le fait que les syndicats n’aient pas opté pour la négociation en premier lieu. En effet, selon lui, il y a une solide marge de manœuvre pour cela.


Principaux renseignements

  • Le ministre de la Mobilité Jean-Luc Crucke (Les Engagés) appelle les syndicats du rail à s’asseoir autour de la table des négociations.
  • Il répond ainsi à deux petits syndicats qui ont fait grève jusqu’à neuf jours sans concertation.
  • Selon Crucke, il y a effectivement une marge de négociation, même s’il rappelle que des efforts doivent être faits.

« Ce sont deux petits syndicats qui décident, sans négociations, de tout détruire. Ils n’ont même pas essayé de négocier », déclare Jean-Luc Crucke au micro de De Ochtend sur Radio 1. « Ce sont des petits syndicats qui ne représentent que 5 pour cent des travailleurs. Je suis pour le dialogue social. Et je demande à tout le monde de négocier. Mais dire ‘j’arrête tout’ à l’avance, ce n’est pas une façon de travailler. »

« De ma propre initiative, j’ai négocié avec les deux grands syndicats, et je les vois aussi lundi. Je trouve cela tout à fait normal », poursuit-il. Crucke fait ainsi référence à l’ACOD Spoor et à l’ACV-Transcom, qui avaient annoncé des actions régulières à partir du mois de mars.

Une marge de négociation

Selon le ministre de la Mobilité, il y a « certainement et définitivement » une marge de négociation. « Sur tous les points, il peut y avoir des négociations. Seule la direction du gouvernement est fixe », a-t-il expliqué.

Crucke évoque également l’horizon 2032. C’est à cette date que les chemins de fer seront libéralisés dans notre pays. « D’ici là, nous aurons une compagnie ferroviaire forte et qui fonctionnera mieux. Nous pourrons alors faire beaucoup avec la SNCB. Mais pour cela, nous devons faire des efforts dès maintenant ». « A cet égard, je regarde aussi l’Allemagne, qui offre un meilleur service avec moins d’argent. Nous ne pouvons pas encore nous améliorer en un an, mais nous devons faire des efforts. »

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