Le CEO de Bio-Planet parle des années mouvementées de l’entreprise : « Difficile de convaincre de nouveaux clients »

Bio-Planet a connu plusieurs années mouvementées. D’un gros chiffre d’affaires pendant la crise du coronavirus à la rareté et aux difficultés dues à l’inflation. Business AM s’est entretenu à ce sujet avec le patron de Bio-Planet, Jan Van Holsbeke.

L’essentiel : Après une très bonne année pendant la crise du coronavirus, Bio-Planet a dû faire face à une pénurie de produits et à une augmentation des coûts. En conséquence, leur assortiment a diminué. Cependant, Van Holsbeke se veut optimiste quant à l’avenir.

  • « Bio-Planet a réalisé un chiffre d’affaires sans précédent pendant la crise du coronavirus », nous explique Van Holsbeke. « (…) Beaucoup de clients qui venaient occasionnellement chez nous ont commencé à élargir leurs achats. Ils n’ont pas seulement fait leurs réserves avec les produits qu’ils achetaient chez nous, mais ont découvert qu’il n’était pas si difficile de faire toutes leurs courses ici. »
  • « Ensuite, nous avons remarqué que les personnes qui faisaient leurs achats au sein du groupe Colruyt sont retournées chez différents fournisseurs. Nous l’avions prévu. De grands pics ou de grandes baisses rendent la gestion difficile. Il est plus facile de maîtriser les coûts lorsque cela reste stable. Il faut rester vigilant et essayer de bien anticiper à partir des données. »

Prendre des mesures

  • « L’invasion de l’Ukraine a d’abord entraîné une pénurie de produits, puis une inflation des prix, poussant tout le monde à surveiller son budget. C’était une période difficile. Bio-Planet veut convaincre les gens : nous facilitons la contribution des clients à un monde durable.
  • « Cependant, cela s’accompagne d’un coût légèrement plus élevé et donc d’un prix de vente plus élevé. Il était difficile d’attirer de nouveaux clients et de les convaincre », a déploré Van Holsbeke.
  • « Les coûts d’exploitation et de personnel ont explosé. Nous avions entre cinq et six mille articles différents auxquels nous avons donné beaucoup de temps pour faire leurs preuves. Cela engendre des coûts d’achat, de stockage et de transport. Pour rester à flot, Bio-Planet a réduit son assortiment de 10% et évalue désormais les produits plus rapidement. »
  • « L’inflation est en train de diminuer après avoir atteint son pic. D’un autre côté, nous voyons un afflux de nouveaux clients. Ils sont à nouveau prêts à dépenser les sommes qu’ils dépensaient auparavant. Cela signifie que notre volume est à nouveau stable », conclut le CEO.

BL

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