Principaux renseignements
- Lagarde, présidente de la BCE, rejette le bitcoin pour les réserves de l’UE en raison de sa volatilité et de son association avec des activités illicites.
- La BCE envisagera de nouvelles baisses de taux si les conditions économiques nécessitent un assouplissement monétaire supplémentaire.
- Le processus décisionnel de la BCE est axé sur les données et vise à atteindre la stabilité des prix d’ici 2025.
Christine Lagarde, présidente de la BCE, a solidifié sa position contre l’inclusion de Bitcoin dans les réserves de l’UE lors d’une conférence de presse au cours de laquelle elle a abordé les récentes décisions de politique monétaire. Lagarde a souligné que la volatilité du bitcoin et son association avec des activités illicites le rendent inadapté aux réserves des banques centrales. Elle a souligné l’importance de la liquidité, de la sécurité et de la conformité réglementaire dans les actifs de réserve.
Cette position résolue contraste avec les perspectives plus ouvertes de certains décideurs politiques d’autres régions, comme les États-Unis. Alors que le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a reconnu que les banques commerciales peuvent servir les clients crypto dans le cadre d’une gestion efficace des risques, Lagarde a exprimé une confiance inébranlable dans le fait qu’aucune banque centrale européenne sous la juridiction de la BCE ne considérerait le bitcoin pour les réserves.
Politique monétaire
Mme Lagarde a également souligné que le processus décisionnel de la BCE est fondé sur des données et que de nouvelles baisses de taux pourraient être mises en œuvre si les conditions économiques nécessitaient un assouplissement monétaire supplémentaire. Elle a noté que si l’inflation reste supérieure à l’objectif de 2 pour cent de la BCE, elle montre des signes de modération, ce qui conduit à un optimisme prudent quant à l’atteinte de la stabilité des prix d’ici 2025.
Malgré les récentes réductions de taux, Mme Lagarde a reconnu que des risques de croissance persistaient dans l’économie de la zone euro, citant les tensions géopolitiques et les frictions commerciales comme des vents contraires potentiels. La stagnation des performances économiques au quatrième trimestre 2024, associée à une faible confiance des entreprises et des consommateurs, pose des défis à la reprise de la région.
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