« Je me demande toujours à quoi sert cet alarmisme. Y a-t-il vraiment quelqu’un qui pense que Poutine sera à Bruxelles après-demain? » C’est ce qu’a déclaré Jos D’Haese (PTB) dans une interview accordée au De Zondag. Le député flamand s’oppose également à une augmentation du budget de la défense.
Principaux renseignements
- « Nous sommes attentifs à une course aux armements », a déclaré le député flamand Jos D’Haese (PTB) dans une interview accordée à De Zondag.
- Jos D’Haese estime que le budget de la défense ne doit pas augmenter.
- Pour Jos D’Haese, la diplomatie est le moyen de faire face à la guerre en Ukraine.
« Nous sommes attentifs à une course aux armements », a déclaré le député flamand Jos D’Haese (PTB) lors d’une interview accordée au De Zondag. « Je me demande toujours à quoi sert cet alarmisme. Quelqu’un pense-t-il vraiment que Poutine sera sur le marché bruxellois après-demain? » Jos D’Haese rappelle que la Russie n’a pu conquérir que 20 pour cent de l’Ukraine en trois ans et pose ouvertement la question suivante: « Devons-nous avoir peur de cela? »
Augmentation du budget de la défense
D’Haese estime que le budget de la défense ne devrait pas augmenter. « En matière de défense, les règles budgétaires ne comptent plus. Laissez les milliards arriver. Quatre milliards de plus d’ici juin, c’est complètement à côté de la plaque », a déclaré D’Haese. Il craint qu’avec cette escalade, nous n’augmentions nous-mêmes le risque de guerre.
Son parti n’est pas favorable à une augmentation du budget de la défense. « En Belgique, nous dépensons déjà huit milliards d’euros pour l’armée. C’est suffisant. Je ne crois pas que nous devions jeter des pierres après seulement quelques heures de guerre. »
Diplomatique
Pour D’Haese, la diplomatie est le meilleur moyen de faire face à la guerre en Ukraine. « Si un cessez-le-feu réussit à Gaza, il devrait également réussir en Ukraine. Il vaut mieux investir son argent dans des conférences sur la sécurité que dans des alliances militaires. Où sont passés les grands hommes d’État, comme Willy Brandt et Pierre Harmel? Ils savaient qu’il ne fallait pas se laisser entraîner dans une course aux armements, mais négocier. C’est d’ailleurs ce que nous disons depuis trois ans. Seule la diplomatie peut mettre fin à cette guerre. »
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