Les jeunes travailleurs alimentent le taux de rotation élevé sur le marché du travail belge


Principaux renseignements

  • Les jeunes travailleurs quittent leur emploi le plus souvent, surtout au cours des trois premières années.
  • 42 % des employés ayant quitté leur emploi au cours de l’année ont moins de 30 ans.
  • Les employeurs doivent réagir à ce problème s’ils veulent retenir les jeunes talents, faute de quoi ils risquent de les perdre peu après leur entrée en fonction.

Le marché de l’emploi belge en évolution

Le marché belge de l’emploi est en constante évolution, en particulier pour les jeunes professionnels. Les données du fournisseur de ressources humaines Partena Professional révèlent que les jeunes travailleurs sont les plus susceptibles et les plus rapides à quitter leur emploi. Cette tendance souligne la nécessité pour les employeurs d’adapter leurs stratégies afin de retenir les jeunes talents.

Selon les données, les salariés qui ont quitté leur emploi en 2025 avaient travaillé en moyenne 3,6 ans. Ce chiffre est resté relativement stable au cours des dernières années, ce qui suggère l’existence d’un tournant psychologique après trois ans, au cours duquel les individus sont plus susceptibles d’envisager des changements de carrière.

Les jeunes employés et les taux de rotation élevés

Yves Stox de Partena Professional souligne que les employeurs doivent être particulièrement attentifs au cours des trois premières années d’emploi. Les données montrent que les employés âgés d’une vingtaine d’années ont tendance à partir rapidement, ne restant en moyenne que 1,9 an à leur poste avant de chercher de nouvelles opportunités.

Une analyse plus approfondie révèle que 42 pour cent des employés qui ont quitté leur emploi dans l’année avaient moins de 30 ans. Cette tendance suggère un changement de mentalité parmi les jeunes générations, qui considèrent les engagements comme plus fluides et sont plus prompts à abandonner les projets qui ne leur conviennent plus.

L’impact sur les employeurs

Ce phénomène, souvent appelé « flaking » ou « katstuurders » (lanceurs de chats), reflète un changement dans les attentes, l’acceptation d’un emploi étant moins considérée comme un engagement à long terme que comme une période d’essai. Les employeurs qui ne reconnaissent pas ce changement risquent de perdre de jeunes talents peu de temps après leur intégration.

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