Gouvernement d’urgence: négociations au finish ?

Après plusieurs essais, il semble qu’un gouvernement d’urgence puisse finalement aboutir. Il faudra contenter tout le monde et satisfaire personne autour du duo PS-N-VA, réconcilié, en tout cas pour un temps.

Ce samedi matin, c’était l’impasse. Nous vous racontions le récit de plusieurs jours de tractations qui se sont confrontées à la rivalité de deux partis et de deux hommes: le PS et le MR, Paul Magnette et Georges-Louis Bouchez.

Un accord a bien été scellé entre le PS et la N-VA pour faire face à l’urgence sanitaire et au défi budgétaire. Mais il fallait convaincre les libéraux, surtout francophones, plus favorables à un gouvernement de plein exercice, et à maintenir leur équipe en place. Et c’est Paul Magnette qui s’en est chargé, en solo. Mais sans succès.

Mais après la tentative avortée de vendredi soir, les choses s’accélèrent à nouveau. Il est question de savoir qui sera Premier ministre. L’échec des négociations la veille a poussé Bart De Wever à sortir du bois dans la presse: il veut un gouvernement d’urgence pour un an et se verrait bien Premier ministre.

Sophie Wilmès, toujours en place ?

Un pas trop loin pour le PS, qui n’entend pas changer la cheffe du pouvoir exécutif en pareille circonstance. Ça discute de postes, cela veut donc dire de facto que les négociations sont en cours et plutôt avancées.

Le MR, en gardant Sophie Wilmès, obtient ce qu’il désirait le plus. C’était encore un point de confrontation hier et c’est peut-être ce qui va débloquer la situation.

En tout cas, d’après La Libre, le PS va organiser un bureau de parti ce lundi, preuve que les discussions pourraient se faire au finish. Pour beaucoup, il s’agit de l’ultime chance avant de passer par la case élections.

Lundi, le duo d’informateurs Dewael (Open Vld) -Laruelle (MR) doit remettre leur rapport au roi. Tic tac.

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