Test – The FreeStyle 2n Gen : Samsung peaufine son vidéoprojecteur « mini » avec savoir-faire

C’est à l’occasion de l’IFA, salon dédié aux nouvelles technologies de Berlin, que le coréen Samsung a dévoilé une mise à jour de son vidéoprojecteur portable The FreeStyle. Pas de révolution au programme, mais cette seconde génération introduit tout de même des améliorations notables.

Avis aux amateurs de vidéoprojecteurs, Samsung lance une version améliorée de son FreeStyle sorti l’année dernière. Outre un gain de puissance, on note surtout l’ajout d’un Gaming Hub et la possibilité de combiner deux projecteurs pour profiter d’une image XXL.

Mais avant de s’intéresser à ces nouveautés, revenons aux bases.

Un bel objet pratique

N’y allons pas par quatre chemins, le vidéoprojecteur FreeStyle 2n Gen de Samsung est une véritable pépite. Tout d’abord, son design particulièrement épuré, couplé à ses dimensions (140x243x137 mm) réduites et son poids limité (1.4 kg) en font un très bel objet facilement transportable. Un aspect mis en avant – avec raison – par le constructeur sud-coréen.

On note que l’appareil est fourni avec une télécommande tout aussi bien pensée : épurée, légère et de petite taille. Son nombre de boutons est limité et ce n’est finalement pas une mauvaise chose : tout ce dont nous avons besoin s’y retrouve. On trouve ainsi des raccourcis pour les paramètres, l’écran d’accueil, mais aussi Netflix ou encore Amazon Prime Video.

Une facilité d’utilisation

Une fois l’émerveillement de l’objet passé – comment ça, nous en faisons trop ? -, nous avons à nouveau été stupéfait – ah, ça ! – par la simplicité d’installation de l’appareil. Le FreeStyle 2nd Gen offre en effet une configuration instantanée. Une fois qu’il est branché, la mise en route prend moins d’une minute. Entrer le mot de passe du wifi prendra plus de temps.

Samsung a repris l’interface Tizen de ses téléviseurs pour mettre en forme les possibilités de son vidéoprojecteur. Et c’est une très bonne chose. L’écran d’accueil est astucieusement organisé. Il reprend les principales applications de streaming telles que Netflix, Amazon Prime Video ou encore YouTube. Et naviguer à travers les menus et sous-menus est un vrai jeu d’enfant.

L’interface réagit parfaitement aux commandes faites via la télécommande, mais aussi l’application mobile SmartThings de Samsung. Quant aux apps, elles se lancent très rapidement. Un vrai bonheur.

Une qualité d’image impressionnante

C’est bien joli tout ça, mais venons-en aux faits. Qu’en est-il des performances de vidéoprojecteur du FreeStyle 2nd Gen de Samsung ? Et bien, comme tout le reste, le constructeur fait fort. La qualité d’image Full HD est impressionnante, même en faible luminosité – une complète obscurité offrira bien évidemment une meilleure expérience.

Les couleurs sont vives et contrastées, du moins à l’intérieur, en faible luminosité. Quant à une utilisation en extérieur, en journée, comme le suggérait Samsung, on reste un peu sur notre faim. Le résultat n’est pas optimal, mais à part pour les compétitions sportives qui projettent des vidéos à l’extérieur ? Et en pleine journée, surtout ?

Un petit point faible gommé par la capacité de l’appareil à adapter automatiquement son affichage en fonction de la distance à laquelle il projette – qui peut aller de 80 cm à 2,7 m, soit afficher un écran de 30 » à 100 ». L’appareil conserve en effet les fonctions Auto Keystone, Auto Focus et Auto Levelling de la première génération pour proposer une image parfaitement droite, rectangulaire et nette.

Côté son, le vidéoprojecteur se défend là aussi très bien, avec sa diffusion à 360 degrés qui permet une immersion totale – à condition d’être dans une petite pièce.

On reste du côté des oreilles, avec une petite critique : le moteur du FreeStyle n’est pas muet. Il crée en effet un bruit sonore qui peut être gênant dans certaines circonstances, notamment dans un climax émotionnel, mais on chipote tout de même un peu.

Samsung pense aux joueurs

Venons-en aux nouveautés. Avec cette nouvelle génération, Samsung cherche à séduire les joueurs avec l’ajout du Gaming Hub qui permet de diffuser ses jeux favoris depuis l’application Xbox ou GeForce Now sur un mur ou un plafond (à condition d’avoir un abonnement à ces services, bien sûr). La qualité du projecteur permet d’en profiter pleinement, mais tout bon joueur qui se respecte sait que la meilleure façon de jouer à un jeu vidéo – surtout en streaming – est de le faire via une connexion filaire.

Or, le Freestyle 2nd Gen est dépourvu d’un port Ethernet ce qui est forcément dommage. On regrette vraiment que Samsung n’ait pas pensé à l’ajouter. L’expérience aurait été sans doute parfaite. Le port mini-HDMI présent sur l’appareil est une solution, mais tout de même.

Deux projecteurs valent mieux qu’un

Du moins, c’est l’idée défendue par Samsung avec la fonction Smart Edge Blending, autre grande nouveauté. Cette dernière permet de synchroniser deux appareils pour afficher un écran 21:9. Nous n’avons malheureusement pas pu la tester puisque nous avons reçu qu’un seul Freestyle en test, mais si l’expérience est dans le même ADN que le reste, on ne doute pas de son efficacité.

On émet tout de même quelques doutes quant à l’utilité de cette fonctionnalité, d’autant plus que cela implique l’achat de deux appareils, ce qui représente tout de même un sacré budget. Reste que cela peut aider à accentuer l’image en cas de forte luminosité. Pourquoi pas ?

Conclusion

Avec cette version revisitée, Samsung tente de séduire un public de niche plus large en s’adressant notamment aux gamers. Une jolie tentative qui passe par l’ajout d’un Gaming Hub, mais qui entachée par l’absence d’un port Ethernet. Celles et ceux qui ne craignent pas de jouer en wifi profiteront tout de même d’une qualité d’image impressionnante et d’un appareil particulièrement intuitif et fonctionnel. L’expérience offerte par le FreeStyle 2nd Gen est en effet très impressionnante, notamment grâce à l’adaptation automatique de l’affichage particulièrement efficace. Expérience visuelle parfaitement soulignée par le potentiel immersif du son. Mais le vidéoprojecteur de Samsung n’est pas exempt de défaut. On note en premier lieu son prix, aux alentours de 1.000 €, la faiblesse de son affichage en extérieur – alors que c’est justement un point mis en avant par la marque – et le bruit de son moteur qui peut gêner. Dans l’ensemble, cela reste un excellent produit… qui a un prix.  

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