Erdogan accuse les LGBTQ+ d’être à l’origine du taux de natalité historiquement bas de la Turquie


Principaux renseignements

  • Le taux de croissance démographique de la Turquie est tombé à 1,48 enfant par femme.
  • Le président Erdogan a déclaré une « décennie de la famille et de la population » afin d’encourager le mariage et la procréation.
  • Erdogan attribue la baisse du taux de natalité au mouvement LGBTQ+, qu’il qualifie de fasciste et de pervers.

La Turquie est confrontée à une crise démographique, son taux de natalité chutant à des niveaux alarmants. Le taux actuel de 1,48 enfant par femme, enregistré en mai 2025, est loin des 2,05 nécessaires au remplacement des générations. Ce déclin brutal représente une baisse significative par rapport au taux de 2,38 enregistré en 2001.

En réponse à cette crise, le président Recep Tayyip Erdogan a déclaré une « décennie de la famille et de la population » lors d’un forum international le 23 mai. Cette déclaration fait suite à celle qu’il avait déjà faite en désignant l’année 2025 comme « l’année de la famille ». Erdogan a souligné l’importance des politiques encourageant le mariage et la procréation, conformément à son appel pour que les familles aient au moins trois enfants.

Erdogan attribue la baisse du taux de natalité aux LGBTQ+

Le président a attribué la baisse du taux de natalité à ce qu’il appelle le mouvement LGBTQ+ « fasciste » et « pervers ». Il s’est engagé à combattre ce mouvement qui, selon lui, menace la structure familiale et la nature humaine. Erdogan, lui-même père de quatre enfants, considère que cette lutte est cruciale pour sauver l’humanité.

Rejetant les facteurs économiques, Erdogan a affirmé que la baisse du taux de natalité en Turquie n’était pas liée au pouvoir d’achat des citoyens.

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