En Belgique, la part de richesse créée par les entreprises profite de plus en plus aux actionnaires, et de moins en moins aux salariés

L’économiste Eric Dor, de l’IESEG School of Managment de Lille, a publié une nouvelle étude sur le partage des richesses des entreprises belges entre les travailleurs et les actionnaires. L’actionnaire est de plus en plus favorisé, au détriment des salariés. De quoi alimenter le débat sur l’indexation automatique.

Pourquoi est-ce important ?

En Belgique, un large débat oppose syndicats et patronat, mais aussi les partenaires de la Vivaldi. Faut-il supprimer l'indexation automatique, qui fait perdre à nos entreprises de la compétitivité par rapport aux entreprises des pays voisins ? Ou bien faut-il, dans l'autre sens, abroger la loi de 1996, qui limite les négociations salariales ?

Dans l'actu : c'est un fait, la part de la richesse créée par les entreprises allant dans la poche des salariés diminue, celle allant dans la poche des actionnaires augmente.

  • Depuis 2013, démontre Eric Dor, la part de richesse (valeur ajoutée nette) qui est distribuée aux travailleurs a "fortement baissé", passant de 83% à 76,9% en 2021 et 73,85% au 1er semestre 2022. Pourtant, entre 2007 et 2012, elle a fait le chemin inverse, allant de 75% à 83%.
  • Dans l'autre sens, la par
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