Elon Musk ne croit pas du tout au Web3: « Un terme marketing pour faire du buzz »

Le patron de Tesla, Elon Musk, n’est pas fan du web3. Le milliardaire a critiqué à plusieurs reprises la « prochaine phase d’Internet ». Cette fois, via son canal de communication préféré qu’est Twitter, il s’est même payé la tête de Vitalik Buterin, le co-fondateur de la blockchain Ethereum.

Le web3 est le nom donné à la prochaine révolution Internet. L’accent serait mis sur un système Internet décentralisé, avec un rôle important pour tout ce qui concerne la blockchain, comme les métavers, les cryptomonnaies et les NFT.

De plus en plus d’entreprises tech se tournent donc vers le web3. Cela attire même les meilleurs talents de Facebook et Google. Pourtant, tout le monde n’est pas convaincu par le fait que ce web3 sera un succès. Musk en est l’un des plus notoires détracteurs.

Le patron de Tesla a remis en question à plusieurs reprises cette prochaine phase d’Internet. Selon lui, le web3 n’est rien d’autre qu’un terme marketing utilisé pour « faire le buzz ». Or, selon les données de la société Electric Capital, Ethereum compte à ce jour le plus de développeurs web3. Raison suffisante pour que Musk se moque de Buterin.

Elon, ce troll

Dans un tweet potache, Musk a décidé de troller le cofondateur d’Ethereum en le prenant pour exemple du web3 au travers d’une photo pas vraiment avantageuse (euphémisme).

Dans les deux premières images, on voit les pionniers du web1, Sergey Brin et Larry Page de Google, suivis, pour le web2, par l’acteur Jesse Eisenberg en pyjama dans le film The Social Network relatant la création de Facebook.

Pour la troisième image, faisant référence à web3, Musk a opté pour une photo risible de Buterin sur laquelle il est assis sur une chaise, déguisé.

Plus de critiques

Musk n’est pas le seul grand nom du monde de la technologie à ne pas être fan du web3. Jack Dorsey, le cofondateur de Twitter, est également très critique sur cette évolution.

« C’est un jouet pour les investisseurs en capital-risque« , a-t-il déclaré fin 2021. Dorsey n’y voit cependant pas la promesse décentralisée de la philosophie cryptographique : « Vous ne possédez pas ‘web3′ », a-t-il tweeté. « Les VCs et leurs LPs le possèdent. Il n’échappera jamais à leurs motivations. Il s’agit en fin de compte d’une entité centralisée avec une étiquette différente. Sachez dans quoi vous vous engagez… »

Le pionnier de l’Internet, Tim O’Reilly, reconnaît lui le potentiel du web3, mais prévient qu’un crash doit d’abord se produire avant que la technologie n’atteigne son apogée.

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