Le DOGE d’Elon Musk critiqué pour l’utilisation du chatbot IA Grok au sein du gouvernement américain


Principaux renseignements

  • Le personnel de la DOGE aurait fait pression sur des fonctionnaires du ministère de la sécurité intérieure pour qu’ils utilisent Grok alors que son utilisation n’est pas approuvée par l’agence.
  • L’implication de Musk dans la promotion de Grok au sein des agences gouvernementales est préoccupante compte tenu de ses intérêts financiers dans xAI, et présente une apparence évidente d’irrégularité.
  • Les rapports suggèrent que le DOGE a tenté d’accéder aux courriels des employés du DHS et a demandé au personnel de former des modèles d’IA pour identifier les communications suggérant une déloyauté envers l’agenda politique de président Trump.

DOGE fait face à un examen minutieux de l’utilisation de Grok

L’équipe du Department of Government Efficiency (DOGE) d’Elon Musk fait l’objet d’un examen minutieux pour son utilisation du chatbot d’intelligence artificielle Grok au sein du gouvernement fédéral américain. Des inquiétudes sont apparues concernant d’éventuels conflits d’intérêts et le risque pour des informations sensibles sur des millions d’Américains. Cela rapporte Reuters.

DOGE, dirigé par Musk, vise à rationaliser l’analyse des données grâce à une version personnalisée de Grok développée par son entreprise technologique xAI. La capacité de l’outil à répondre à des questions, à générer des rapports et à analyser des données soulève des inquiétudes quant au traitement d’informations gouvernementales confidentielles. Les experts avertissent que l’utilisation de Grok avec des données sensibles pourrait violer les lois sur la sécurité et la protection de la vie privée, ce qui pourrait permettre à Musk d’accéder à de précieuses données non publiques sur les contrats fédéraux et lui donner un avantage concurrentiel déloyal sur le marché de l’IA.

Pour ajouter à la controverse, le personnel de la DOGE aurait fait pression sur des fonctionnaires du ministère de la sécurité intérieure pour qu’ils utilisent Grok, bien que son utilisation ne soit pas approuvée par l’agence. Ces pressions soulèvent des questions d’ordre éthique concernant les transactions intéressées et les violations potentielles des lois sur les conflits d’intérêts.

L’implication de Musk soulève des inquiétudes

L’implication de Musk dans la promotion de Grok au sein des agences gouvernementales est particulièrement préoccupante compte tenu de ses intérêts financiers dans xAI, l’entreprise qui a développé le chatbot. Les experts affirment que cette situation présente une apparence évidente d’irrégularité et sape la confiance du public.

En outre, les efforts de la DOGE vont au-delà de l’analyse des données avec Grok. Les rapports suggèrent que l’équipe a tenté d’accéder aux courriels des employés du DHS et a demandé au personnel de former des modèles d’IA pour identifier les communications suggérant une déloyauté envers l’agenda politique de président Trump. Ces actions soulèvent de sérieuses questions sur les violations potentielles des lois sur la fonction publique qui protègent les employés de carrière contre les ingérences politiques.

Le département de la défense nie toute implication

Le ministère de la défense nie toute implication du DOGE dans la surveillance des réseaux ou dans l’utilisation d’outils d’intelligence artificielle, y compris Grok. Cependant, des rapports suggèrent qu’un groupe d’employés du DOD a été informé que leur activité informatique était surveillée par un outil algorithmique, ce qui soulève d’autres préoccupations en matière de transparence et de protection de la vie privée des employés.

Dans l’ensemble, les activités du DOGE mettent en évidence les défis éthiques complexes posés par l’intégration croissante de l’intelligence artificielle dans les opérations gouvernementales. La nécessité de lignes directrices claires, de mécanismes de surveillance robustes et d’une responsabilité transparente est primordiale pour garantir une utilisation responsable et éthique de la technologie de l’IA au sein du secteur public.

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