Principaux renseignements
- L’abolition du Sénat belge menace la représentation garantie de la communauté germanophone. La communauté germanophone dispose d’un siège à la Chambre des représentants, mais ce siège n’est pas garanti en raison des résultats électoraux.
- Des solutions alternatives, telles que la création d’une circonscription électorale spécifique, sont à l’étude pour garantir la présence de la communauté germanophone.
- Le Premier ministre Bart De Wever se montre déjà favorable à un tel système.
La disparition du Sénat belge représente un défi important pour la communauté germanophone. Actuellement, elle dispose d’un siège garanti au Sénat, ce qui lui permet de faire entendre sa voix dans les affaires fédérales. La suppression du Sénat menace cette représentation cruciale.
Bart De Wever, le Premier ministre, reconnaît l’importance de trouver une solution pour garantir la représentation de la communauté germanophone au Parlement fédéral. Il insiste sur le besoin d’inclusion, affirmant que chaque groupe devrait avoir une plateforme dans un pays complexe comme la Belgique. La Libre rapporte que.
Rechercher des solutions alternatives
Oliver Paasch, chef du gouvernement de la Communauté germanophone, souligne l’importance historique d’une représentation garantie. Il cite les négociations tendues de 2015 concernant le refinancement de la Communauté germanophone, où une erreur potentielle aurait pu avoir de graves conséquences. La situation n’a pu être résolue que grâce aux efforts conjugués de son gouvernement et des représentants germanophones au Parlement fédéral.
La Chambre des représentants compte également un représentant germanophone, mais M. De Wever reconnaît que ce siège n’est pas garanti et qu’il dépend des résultats électoraux. Il estime que pour garantir la présence de la communauté germanophone, il faut explorer d’autres solutions, telles que la création d’une circonscription électorale spécifique. Actuellement, les 80 000 germanophones font partie de la circonscription de Liège pour les élections fédérales.
M. De Wever reconnaît la complexité de la mise en œuvre de tout changement, qui nécessite une majorité des deux tiers. Toutefois, il reste déterminé à trouver une solution et est ouvert à l’exploration d’autres possibilités.