De plus en plus de wallons anticipent leur héritage

Au cours des onze premiers mois de 2019, les notaires ont enregistré près de 22 000 donations de biens immobiliers. Une hausse de 14,9 % par rapport à 2018, selon les chiffres de la fédération Notaris.be.

De plus en plus de Belges font don d’une partie de leur bien immobilier de leur vivant. En Wallonie notamment, les dons de maisons ou de terrains à bâtir se sont multipliés. Cela représente une croissance de 27,9 pour cent, à 5 858 dons.

Selon la fédération des notaires, cela s’explique principalement par les taux plus faibles qui y sont appliqués depuis le 1er septembre 2018. Cependant, on retrouve la croissance aussi en Flandre, avec 11,8% (jusqu’à 14.434), et 2,4% à Bruxelles (1.683). Grâce à la modernisation des droits de succession, les donateurs disposent d’une marge plus importante pour faire des dons à qui ils veulent.

Éviter l’impôt sur la succession

L’une des raisons pour lesquelles on peut donner un bien immobilier de son vivant est que les taux de l’impôt sur les dons sont généralement inférieurs à ceux de l’impôt sur les successions. Mais les notaires avertissent : ce n’est pas une bonne option pour tout le monde. L’opportunité d’un tel don dépend de la composition de votre patrimoine, de votre espérance de vie, de votre situation familiale, etc.

Les chiffres de Notaris.be montrent que le donateur d’un bien immobilier a en moyenne 72 ans. Le bénéficiaire, lui, en moyenne 43 ans. Les donateurs de biens mobiliers, comme une somme d’argent, sont légèrement plus âgés. Pour les biens mobiliers, l’âge moyen du donateur est de 77 ans. Les personnes qui reçoivent un tel don sont aussi généralement un peu plus âgées, en moyenne 49 ans.

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