Ceux qui rachètent des années d’études peuvent augmenter leur pension. Seulement, les chiffres de l’Office fédéral des pensions montrent que les fonctionnaires sont de moins en moins nombreux à le faire. Parmi les salariés, ce nombre a toutefois légèrement augmenté entre 2023 et 2024.
Principaux renseignements
- Le rachat d’années d’études perd de sa popularité auprès des fonctionnaires. En 2024, le SPF Pensions a fait 1.820 propositions pour les fonctionnaires, contre 1.948 en 2023 et 2.073 en 2022.
- La fonction publique a également fait 1.117 propositions pour les employés. Cela se compare à 995 en 2023 et 989 en 2022.
- En raison de la longue période d’amortissement, il est généralement plus intéressant pour les salariés et les fonctionnaires d’accumuler un avantage pour plus tard par d’autres moyens.
Clarification : Qu’est-ce que le rachat d’années d’études ?
- Les personnes qui ne travaillent pas 45 ans jusqu’à la retraite peuvent racheter des années d’études. Ainsi, vous pouvez vous assurer que vous recevrez plus tard une pension plus élevée.
- Vous pouvez le faire pour toute la période pendant laquelle vous avez obtenu un diplôme. Les années d’études que vous avez recommencées ne sont pas prises en compte.
- Jusqu’en 2017, les années d’études ne pouvaient être rachetées. Cela était seulement possible si elles étaient effectuées dans les 10 ans suivant l’obtention du diplôme. Depuis, la procédure a été simplifiée. Il permet de racheter toutes les années d’études.
- Jusqu’à la fin de l’année 2020, vous payiez un tarif préférentiel d’environ 1 500 euros par année d’études rachetée. Entre-temps, ce montant est passé à 1 902,39 euros par année académique. Ce tarif s’applique seulement si vous déposez votre demande dans les 10 ans suivant l’obtention de votre diplôme.
- Mais si vous attendez plus longtemps, le coût est calculé de manière actuarielle. Cela signifie que le montant augmente au fur et à mesure que la période entre le diplôme et la demande s’allonge. Le coût exact dépend de facteurs tels que votre âge et le nombre d’années depuis l’obtention de votre diplôme. En d’autres termes, plus vous attendez pour racheter des années d’études, plus vous devrez payer.
- Le rachat d’années d’études vous coûtera finalement 338,19 euros par an pour une personne seule. Pour une famille, cela coûtera 422,75 euros.
Dans l’actualité : Le site d’information francophone L’echo rapporte aujourd’hui, sur base des chiffres du Service fédéral des Pensions, que de moins en moins de fonctionnaires et d’employés rachètent leurs années d’études.
- L’année dernière, le Service fédéral des pensions a fait 1.820 propositions pour les fonctionnaires. En comparaison, c’était 1.948 en 2023 et 2.073 en 2022.
- Pour les employés, il s’agissait de 1 117 propositions, contre 995 en 2023 et 989 en 2022.
- Comme toutes les propositions ne sont pas acceptées, le nombre de Belges qui rachètent effectivement des années d’études est très faible.
Pourquoi les fonctionnaires sont-ils moins nombreux à racheter des années d’études ?
Zoom sur la question : Selon L’Echo, le manque d’intérêt est lié au coût relativement élevé. Comme vous avez pu le lire ci-dessus, il est beaucoup plus cher de racheter des années d’études aujourd’hui qu’il y a quelques années.
- « Le coût est de toute façon élevé si vous ne rachetez pas votre pension dans les dix ans qui suivent la fin de vos études », confirme Michel Wuyts. « Dans le cas où l’opération s’avère lucrative, vous pouvez espérer récupérer votre investissement au bout d’environ six ans. Il faut donc être en vie pendant un certain nombre d’années après la retraite pour en profiter ».
- Étant donné que la période de récupération est encore plus longue dans de nombreux cas, il est généralement plus intéressant pour les salariés et les fonctionnaires de se constituer un petit pécule pour plus tard par d’autres moyens. Pensez par exemple à l’épargne-pension.
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