Cours de néerlandais obligatoires en Wallonie d’ici 2027?


Principaux renseignements

  • Le cabinet de la ministre de l’Education Valérie Glatigny a déclaré que le projet de cours de néerlandais avait été reporté pour une durée indéterminée.
  • Georges-Louis Bouchez, président du parti politique de Mme Glatigny, a contredit cette déclaration et affirmé que le néerlandais deviendrait obligatoire dans toute la Fédération Wallonie-Bruxelles d’ici 2027.
  • Le ministre Glatigny a clarifié la position du gouvernement, déclarant qu’il n’avait pas abandonné son objectif de rendre obligatoire l’apprentissage d’une deuxième langue nationale en Wallonie.

La mise en place de cours de néerlandais obligatoires en Wallonie fait l’objet d’un débat depuis un certain temps. Récemment, le cabinet de la ministre de l’Education Valérie Glatigny a déclaré que le projet avait été reporté pour une durée indéterminée. Cependant, Georges-Louis Bouchez, président du parti politique de Mme Glatigny, a contredit cette déclaration lors d’une interview sur RTL Matin. Il a affirmé que le néerlandais deviendrait obligatoire dans toute la Fédération Wallonie-Bruxelles d’ici 2027. C’est ce que rapporte RTL.

M. Bouchez a reconnu qu’il était difficile de trouver des enseignants qualifiés, mais a souligné que l’objectif restait inchangé. Après l’annonce d’un éventuel report, la ministre Glatigny a clarifié la position du gouvernement, affirmant qu’il n’avait pas abandonné son objectif de rendre l’apprentissage d’une deuxième langue nationale obligatoire en Wallonie. Elle a souligné l’importance de disposer d’un nombre suffisant de professeurs de langues qualifiés avant de mettre en œuvre le mandat, en particulier si l’on considère que l’année 2027 ne verra pas de nouveaux diplômés en raison de changements dans les exigences en matière d’éducation.

La position du gouvernement précédent

En 2022, le gouvernement précédent a publié une note d’orientation suggérant des cours de néerlandais obligatoires. L’ancienne ministre de l’Éducation, Caroline Désir, a publiquement soutenu cette proposition. Cependant, elle n’a pas été transformée en décret en raison d’autres réformes, notamment le Pacte d’excellence et l’accent mis par Désir sur les aspects sociaux de l’accord.

Les défis à venir

En janvier, Mme Désir a déjà fait allusion à la pénurie d’enseignants en tant qu’obstacle potentiel. Elle a indiqué que malgré la décision politique de rendre le néerlandais et l’allemand obligatoires pour les jeunes élèves, la mise en œuvre immédiate de cette mesure s’est heurtée à un manque de professeurs de langues.

Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

Plus