15.000 cas supplémentaires. C’est le résultat d’un changement de méthode de calculs. Des responsables sont démis de leurs fonctions.
Ne l’appelez plus coronavirus mais Covid-19. La pneumonie virale serait toutefois sous-estimée, un nouveau tournant dans l’épidémie. À Hubei, province et berceau du virus, le nombre de décès supplémentaires est de 242, soit la plus forte augmentation en 24 heures.
Cette explosion des chiffres, on l’a doit à un changement de méthode. Désormais, les cas ‘diagnostiqués cliniquement’ sont aussi pris en compte même s’ils n’ont pas de symptôme apparent. Une simple radio pulmonaire permet maintenant de déterminer si un cas est positif ou ne l’est pas.
Le fruit d’une meilleure connaissance du virus. ‘Dans ce genre d’épidémie, il y a deux méthodes: soit ratisser large pour faire en sorte qu’aucun malade ne passe à travers les mailles du filet, soit faire un dépistage précis’, mais qui prend plus de temps, déclare à l’AFP Kentaro Iwata, professeur à l’université de Kobe (Japon) et expert en maladies infectieuses.
Les autorités ont opté pour la première méthode. Le bilan humain en Chine passe donc à 60.000 cas confirmés et 1.355 morts.
Des têtes tombent
Le plus haut responsable du Parti communiste chinois (PCC) dans le Hubei, Jiang Chaoliang, a dû faire un pas de côté. C’est également le cas du principal responsable de la ville de Wuhan, épicentre de l’épidémie.
Le fruit de la pression citoyenne qui se fait de plus en plus grande, notamment sur les réseaux sociaux. Le pouvoir central n’a pas le choix et doit faire tomber des têtes pour s’enlever de la pression.
Pendant ce temps à Barcelone, à des milliers de kilomètres de l’épicentre, le Mobile World Congress a dû être annulé suite à la défection de plusieurs grandes entreprises de la tech. Il faut dire que cet événement rassemble près 110.000 visiteurs chaque année dont 5.000 Chinois.
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