Principaux renseignements
- Chiquita Panama ferme toutes les opérations administratives à Bocas del Toro.
- L’entreprise cherche à obtenir l’approbation du gouvernement pour procéder à d’autres licenciements de sa main-d’œuvre panaméenne restante.
- Environ 5 000 employés sur 6 500 ont déjà été licenciés le mois dernier en raison de la grève dans les plantations de bananes.
À la suite d’une grève prolongée dans le district de Changuinola, dans la province de Bocas del Toro, Chiquita Panama a cessé toutes ses activités administratives. Cette décision intervient après plus d’un mois d’arrêts de travail dans les plantations de bananes de l’entreprise. La ministre panaméenne du travail et du développement de la main-d’œuvre, Jackeline Muñoz de Cedeño, a annoncé la fermeture le 2 juin.
Une nouvelle vague de licenciements menace les travailleurs panaméens
Cette décision semble définitive et s’inscrit dans le prolongement de l’annonce faite le 12 mai par Chiquita Panama, qui a révélé son intention de fermer ses bureaux de Changuinola et de transférer temporairement ses cadres supérieurs au Costa Rica. Pour ajouter à l’impact de cette décision, Chiquita Panama cherche maintenant à obtenir l’approbation du gouvernement pour procéder à d’autres licenciements de sa main-d’œuvre panaméenne restante. Cette décision intervient alors qu’environ 5 000 employés sur 6 500 ont déjà été licenciés le mois dernier, conséquence directe de la grève dans les plantations de bananes.
L’industrie bananière panaméenne est confrontée à d’importants défis, notamment des fluctuations de production causées par des conflits sociaux et des difficultés opérationnelles. Alors que Chiquita Panama traverse cette période difficile, les implications plus larges pour le secteur agricole du Panama restent incertaines.
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