Ce week-end, le G20 se réunit à Rome. Qu’est-ce qui est au programme ?

Le G20, le sommet annuel des chefs d’État et de gouvernement des 20 plus grandes économies du monde, débute samedi à Rome. Un jour plus tard, la COP26 commencera à Glasgow. Un G20 qui n’est pas sans importance puisqu’il réunit les pays qui sont responsables de 80% des émissions de gaz à effet de serre.

Le G20 est une réunion informelle composée de 19 pays économiquement importants et de l’UE. La Belgique n’en fait pas partie. Les Pays-Bas, l’Espagne, Singapour, Brunei la RD Congo et le Rwanda ont, eux, reçu une invitation. Comme d’habitude, de grandes manifestations sont prévues. Mais les Italiens ne laissent rien au hasard. Rome ressemble à une forteresse imprenable et a déployé des tireurs d’élite en plus des 5.000 membres des forces de sécurité.

Un G20 sans Xi et Poutine

L’ombre de l’absence du dirigeant chinois Xi Jinping et de son homologue russe Vladimir Poutine plane sur les deux sommets. Tous deux invoquent la pandémie comme raison de leur absence, mais se présenteront samedi par visioconférence. Le leader mexicain Andres Manuel Lopez Obrador fera venir. Autre fait notable: la chancelière allemande sortante Angela Merkel convié son probable successeur Olaf Scholtz dans la capitale italienne.

La pandémie dominera l’agenda du G20. Le fait que le G20 ne fasse pas assez pour les pays pauvres menace surtout de ne faire que prolonger la pandémie. Boris Johnson a promis il y a près d’un an qu’il allait « vacciner le monde », mais jusqu’à présent, il n’en est rien. Les pays riches ont, en moyenne, 133 vaccins pour 100 habitants ; les pays pauvres en ont à peine 4.

Rome traitera probablement aussi de la fiscalité internationale des industries numériques, de la régulation des cyberactivités et de la réforme de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Sur la question du climat, en l’absence des dirigeants chinois et russes, les dirigeants européens prévoient des négociations difficiles sur les mesures à prendre pour rendre les économies neutres en carbone. L’ampleur de l’aide financière à envoyer aux pays les plus pauvres pour les aider à réussir divise également les 20 nations.

Plus