Bulles par province, masque, quarantaine, voyage: les points sur la table du CNS de ce mercredi

La situation chiffrée continue de se dégrader. Ces dernières 24 heures, 1097 cas ont été recensés. Plus interpellant: on est désormais à 50 hospitalisations par jour. Pourtant, malgré les avis divergents des experts, des mesures pourraient être assouplies.

Lors du précédent Conseil national de sécurité, Sophie Wilmès avait appelé les experts à chercher des solutions sur le long terme, pour ‘apprendre à vivre avec le virus’ jusqu’à l’arrivée d’un vaccin efficace. À ce titre, plusieurs points sont sur la table. Avec quelques décisions majeures pour ce mercredi.

1. Les bulles

Un temps, des bulles de 4 et de 8 personnes en contact rapproché ont été avancées. Des bulles qui varieraient selon la situation épidémiologique du pays. Une bulle par province est aussi évoquée, elle serait établie selon le critère plus déterminant: le nombre d’hospitalisations, et pas le nombre de cas. Par conséquent, la province dans laquelle vous habitez recevrait aussi un code couleur.

Ce qui est certain, c’est que la bulle de 5 a vécu. Elle est difficilement applicable et appliquée. Les experts le reconnaissent désormais, et elle devrait disparaître.

2. Quarantaine

Les pays s’inspirent l’un l’autre, c’est récurrent depuis le début de la crise sanitaire. La France a pensé à rependre notre concept de bulle sociale avant de faire marche arrière. On pourrait reprendre sa décision de ramener la quarantaine de 14 à 7 jours.

Là encore, l’objectif est de faire appliquer un maximum la mesure. Les experts estiment aussi que les personnes atteintes du Covid-19 sont surtout contagieuses les 7 premiers jours.

3. Les masques

Le port obligatoire du masque dans certaines zones ne devrait pas changer. Des précisions pourraient par contre être apportées sur son usage. Le port du masque fait aussi débat dans les écoles, mais le point ne devrait pas être abordé lors de ce CNS.

4. Les voyages et les seuils d’alerte

On le sait déjà, dès vendredi, les voyages ne seront plus interdits dans les zones rouges. Ils seront déconseillés comme pour les zones orange. À terme, le but est d’avoir une certaine coordination au niveau européen.

Dans cette optique, certains seuils d’alerte pourraient bouger (nombre de cas par 100.000 habitants, nombre d’hospitalisations…). Ces seuils pourraient déterminer l’obligation ou non d’observer une quarantaine et de se faire dépister. Le but reste d’apporter une plus grande clarification des règles.

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