Biden peut se targuer de meilleurs chiffres boursiers que Trump

Jusqu’à présent, la présidence de Joe Biden semble être beaucoup plus saine pour les marchés boursiers américains que l’approche de son bruyant prédécesseur, Donald Trump. Ce dernier aimait pourtant vanter la force de son économie et de sa vision très orientée business.

Les chiffres ne mentent pas: le S&P 500 s’est bien comporté depuis que Joe Biden est à la Maison Blanche. Pour rappel, il s’agit de l’indice des 500 plus grandes entreprises américaines en fonction de leur capitalisation boursière. Cette liste est tenue à jour par l’agence de notation Standard & Poor’s.

Le S&P 500 a pu enregistrer une hausse de 4,6% au cours des 50 premiers jours de cotation sous la présidence de Joe Biden. Pour les débuts de Donald Trump, l’indice n’a grimpé que de 4,4%. Au commencement de l’ère Obama, la S&P 500 avait connu une baisse de 6,1%.

Source: Axios

Une belle performance du Dow Jones: le Dow Jones Industrial Average, qui est le plus ancien indice boursier américain et est calculé par le Wall Street Journal et Dow Jones & Company, se porte également beaucoup mieux sous Joe Biden. Donald Trump avait par contre pu profiter de meilleurs chiffres sur le Nasdaq Composite, un autre indice boursier américain essentiel.

À souligner: Joe Biden a dû prendre le relais de la présidence en pleine pandémie mondiale, avec dans son sillage une crise économique.

Les gigantesques plans de relance du président Biden pour stimuler l’économie américaine ont joué un rôle majeur. La promesse faite par le démocrate de vacciner tous les Américains adultes d’ici le 1er mai et de permettre à la plupart de ses compatriotes de retrouver une vie relativement ‘normale’ d’ici le 4 juillet, jour de la fête de l’indépendance, a également renforcé l’optimisme de Wall Street.

À son arrivée au pouvoir, l’administration Trump a, elle, pu compter sur des années d’un marché haussier implacable à Wall Street. Quant à Barack Obama, si les statistiques lui sont à ce point défavorables, c’est principalement parce qu’il est arrivé au pouvoir alors que la crise financière faisait encore rage.

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