Ce ne sont pas moins de 28. 865 kg de cocaïne qui ont été saisis par les douanes dans le port d’Anvers au cours de ces six derniers mois, soit 5 tonnes de plus que l’an dernier à la même époque, selon le SPF Finances.
Les cargaisons provenaient principalement de l’Équateur (10.700 kg), du Brésil (5.214 kg), du Paraguay (4.478 kg), des États-Unis (1.485 kg) et du Costa Rica (1.287 kg). ‘Il est évident que l’épidémie du Coronavirus n’a pas mis un terme aux activités de la mafia de la drogue’, déclare le porte-parole du SPF Finances. Elle semble au contraire avoir utilisé la crise sanitaire à bon escient. Ce qui n’a cependant pas été le cas partout. Aux Etats-Unis, le marché s’est effondré rapportait le Washington Post en juin denier.
Le phénomène peut toutefois s’expliquer par le fait que les autorités, dont la priorité était de contenir l’épidémie, n’ont peut-être pas pu maintenir le même niveau de contrôle que l’année dernière.
Un système de Scanning
Mais malgré ça à Anvers, la récolte a été bonne. En un an, les quantités interceptées de cocaïne dans le port d’Anvers ont augmenté de 25 %. Une croissance qui n’a toutefois pas surpris les inspecteur. Les douanes enregistrent des records depuis 7 années consécutives, ce qui représente une augmentation de 660 %.
En réaction à ces chiffres, les douanes ont investi des sommes importantes dans des équipements de pointe pour renforcer leurs mesures. Dorénavant, les agents douaniers utiliseront un ‘sideloader’ avec lequel les douaniers pourront ‘scanner’ les containers pour détecter des marchandises suspectes.
Les douanes, qui sont aujourd’hui moins dépendantes des transporteurs et des entreprises de logistique, soulignent également qu’au regard des pays qui transportaient la cocaïne détectée, la coopération internationale reste cruciale dans la lutte contre les stupéfiants.
